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RDC : QUELLES SONT LES CHANCES D\’ORGANISER LES ELECTIONS EN 2023?

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Quelles sont les chances d’organiser des élections en République démocratique du Congo en 2023 ?

Le président Denis Kadima de la commission électorale a parlé de nombreux obstacles sécuritaires, financiers et politiques qui pourraient être surmontés pour apporter des changements. Il est nécessaire que l’Assemblée nationale vote les normes qui régiront les prochaines élections, au grand dam de ceux qui s’y opposent.

En conséquence, différentes manifestations sont prévues, et l’opposition a immédiatement réagi en affirmant que l’arrivée de Denis Kadima démontre que le président Félix Tshisekedi, malgré ses assurances, ne voulait pas tenir les élections à temps comme promis. Selon un ami proche de l’adversaire, Martin Fayulu, cette stratégie favorise l’incertitude plutôt que de permettre le dérapage. Les gens seront mieux préparés s’ils sont informés qu’ils ne pourront pas voter aux élections de décembre 2023, comme le prévoit la Constitution.

Un autre problème qui, selon Denis Kadima, se profile à l’horizon est le désir du gouvernement de combiner un grand recensement de la population avec l’inscription des électeurs, ce qui, selon lui, est imminent. « Cela risque de retarder le processus de vote, qui est déjà soumis à des limitations constitutionnelles », a-t-il déclaré. Sans parler des difficultés créées par l’épidémie de Covid-19, qui pourraient entraîner des retards de commande et des difficultés logistiques pour les entreprises. En outre, il existe des limites juridiques et des ambiguïtés concernant les principales options politiques qui seront explorées dans le cadre du processus de réforme électorale, qui sera discuté plus tard. Il est possible qu’un second tour de l’élection présidentielle ait lieu, ce qui exercera une influence sur le budget opérationnel. Lors de la préparation de sa feuille de route, Denis Kadima a averti que tout, y compris le vote ou l’absence de vote des Congolais vivant à l’étranger, aurait un impact.

Le compte à rebours a officiellement commencé. L’Assemblée nationale a ouvert une nouvelle session parlementaire le 15 mars dans le but principal d’approuver la prochaine législation électorale du pays. Il est bien connu que le mandat du président Félix Tshisekedi expirera dans un peu plus de deux ans et que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a fréquemment mis en garde contre les nombreux obstacles qui empêcheront le respect des délais constitutionnels,

Les membres du « G13 », un groupe informel qui rassemble des législateurs de tous les partis politiques, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile, ont plaidé pour des réformes avant les élections présidentielles de 2023 aux États-Unis. Le jeudi 17 septembre, un projet de loi électoral traitant de cette question a été présenté à la Chambre des représentants. En réponse à plusieurs points soulevés dans le rapport du collectif, qui a été compilé après des consultations avec un large éventail de parties prenantes, dont le président Félix Tshisekedi, les dirigeants de la plate-forme d’opposition Lamuka, le cardinal Ambongo, et Corneille Nangaa, le président sortant de la commission électorale, cette réponse aux préoccupations du public (CENI).

Les députés du « G13 » de toutes les allégeances politiques ont rencontré le président Félix Tshisekedi pour lui présenter leurs conclusions. À l’issue de leur rencontre, les députés du « G13 » de toutes les allégeances politiques ont déposé un projet de loi électoral qui devrait susciter un débat animé à l’Assemblée, dans un contexte d’hostilité croissante entre les coalitions pro-Kabila et pro-Tshisekedi. Les querelles qui dominent le débat politique congolais depuis quelques mois risquent d’éclater lors de la session législative qui a débuté le 15 mars, surtout si elle doit être consacrée principalement aux questions budgétaires, comme cela a été le cas par le passé. D’abord et avant tout, il y a eu le débat sur une éventuelle révision du cadre électoral.

Étant donné qu’il est maintenant entre les mains du bureau d’étude de l’Assemblée, ce projet de loi n’en est encore qu’aux premières étapes du processus législatif. Après réception des réponses du gouvernement, le projet de loi doit être certifié acceptable avant d’être examiné à la Chambre des communes. Les partisans de ces mesures auront également du mal à convaincre l’électorat de la Chambre des communes parce que le rapport de force n’est pas empilé en leur faveur.

Le Front commun pour le Congo (FCC), dirigé par Joseph Kabila et majoritaire dans les deux chambres du parlement, a interdit aux membres du G13 d’entrer dans le pays. L’administration de l’ancien président Bill Clinton a clairement indiqué que toute initiative de réforme qui aurait lieu en dehors du cadre institutionnel serait rejetée. Il convient de noter en particulier la récente proposition de certains de ses membres d’élire le Président de la République au suffrage indirect. Une position qui va à l’encontre des propositions du G13.

Malgré le rapport de force défavorable et l’humeur instable qui régnait au début de la session législative, les membres du G13 affichent des signes d’optimisme. Des députés du PalU United Lumumbist Party, comme Patrick Muyaya, avaient espéré à l’époque un débat pacifique sur les mesures de réforme proposées. D’autant plus que le but, selon lui, est « d’éviter à tout prix toute modification du calendrier électoral ».

Sur les préjugés des législateurs pro-Kabila, Patrick Muyaya rappelle la « loi Minaku Sakata », une refonte législative du système judiciaire qui a été interrompue en raison de la pression publique. « Avoir une majorité ne garantit pas qu’une réforme réussira, et cela ne donne pas à la Federal Communications Commission, qui avait la majorité, le pouvoir d’agir contre l’intérêt public. » Après l’adoption de ce statut initial, une proposition de modification de la Constitution pour rétablir un processus d’élection présidentielle à deux tours devrait être présentée peu de temps après.

Le G13 a également voulu proposer une modification de la loi organique de la CENI, qui est actuellement en vigueur. Christophe Lutundula, député proche de Moïse Katumbi à l’époque, l’avait déjà suggéré de cette manière à l’époque. Mwamba, qui a été président du Sénat de 2009 à 2013, avait également plaidé pour la création d’un compte en fiducie pour financer les élections en 2023, une idée mentionnée dans le rapport du Groupe des Treize (G13). Certains sites de médias ont déjà rapporté la scène d’une diapositive mise en scène, qui a déjà été couverte par d’autres. L’argument en faveur d’un report est qu’il permettra d’achever les réformes avant que la date limite ne soit atteinte…

Les acteurs politiques de la République démocratique du Congo, en revanche, sont opposés à une telle aventure. Par conséquent, lorsqu’il y a une chance de parvenir à une conclusion positive, ils devraient s’abstenir d’envisager des solutions terribles ; les réformes sont approfondies. Actuellement, chaque parti politique a pris position sur le sujet. Il s’agit simplement de les examiner et de rassembler toutes ces idées pour parvenir à un consensus. Même si cela prendra du temps, il faudra le faire conformément aux lois de notre pays, en particulier aux délais électoraux établis par la Constitution.

Compte tenu des événements récents, c’est une décision qui peut être justifiée. À la liste déjà écrasante des problèmes sécuritaires, économiques et sociaux auxquels le pays est confronté, il faut maintenant ajouter la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19. Pouvons-nous prendre rapidement la décision de changer le mode de scrutin si nous n’avons pas accès à la mise en liberté sous caution ? C’est une question à laquelle nous n’aurons pas de réponse consensuelle. L’élite politique, d’autre part, estime que la crise sanitaire créée par la pandémie de Covid-19, les intrusions d’armées étrangères, la montée de l’insécurité et toutes les autres questions nécessitent l’engagement du gouvernement, qui est responsable envers le peuple à travers le Parlement. Les politiciens n’ont pas le droit de l’affronter dans un débat.

Les politiciens veulent construire des ponts au-delà des divisions des partis pour éviter que le pays ne soit englouti par les démons de la division pendant une saison électorale si critique. L’approche politique doit rejeter toute notion de conversation fondée sur la remise en cause des institutions établies. En outre, il n’est pas approprié d’être motivé par le désir de participer à la tradition continue de partager le gâteau. Étant donné que seules les institutions devraient rendre des comptes, les acteurs politiques et civils seront contraints de s’abstenir de relever les défis de gouvernance.

La nomination du président de la Commission électorale n’a pas encore été confirmée par l’autorité compétente. En raison du grand nombre de personnes impliquées dans la nomination du président de la CENI, chacun avait son propre agenda personnel et son interprétation de la loi, ce qui a entraîné les problèmes actuels. Cela aurait pu être évité si tout le monde avait démontré sa volonté de travailler à la mise en place d’une CENI non partisane dès le début.

© RÉDACTION LEO NJO LEO NEWS

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