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RDC : ELECTIONS AU SUFFRAGE UNIVERSEL EN DIRECT EN 2023 POUR ECARTER LES AUTRES CANDIDATS

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DRC Kinshasa 28th of November 2011. Elections Day, Voting Day and Ballots counting. MONUSCO / Myriam Asmani

RDC : Elections au suffrage universel indirect en 2023 pour écarter les autres candidats.

Avec le nouveau modèle démocratique mondial et le rétablissement de l’équilibre de l’ordre international imposé par la Russie et la Chine, les élections en République démocratique du Congo prévues en 2023 s’annoncent mal. Les occidentaux ont compris que le seul moyen d’éviter de laisser le Congo aux mains de Kremlin et Pékin est de laisser Joseph Kabila revenir au pouvoir et négocier avec lui. « Il est de brefs et rares instants où la vie d’une nation semble se confondre avec le destin d’un homme, tant celui-ci incarne alors avec force les espoirs du plus grand nombre ». Kabila en rentrant en scène, les défis qui l’attendent sont immenses. A l’intérieur comme à l’extérieur, sa stature morale trace un chemin pour un rôle qu’il doit jouer. « Changé de prison pour l’intérêt américain » au Congo et en même temps continué à protéger les biens de sa famille.

A cause de la préparation des élections qui accuse déjà un retard de douze mois où il faut mille jours pour organiser des élections transparentes, inclusives, libres et crédibles en respectant le délai constitutionnel ; soixante-deux organisations congolaises et étrangères ont alerté, jeudi 18 mars 2022 sur la préparation d’élections « bâclées » et « chaotiques » en RDC. De telles alertes, des déclarations communes et le fait d’inviter le gouvernement congolais et la communauté internationale à veiller dès maintenant à ce que « les élections prochaines en RDC soient véritablement libres, inclusives et transparentes » sont des signes révélateurs qui nous poussent à penser que vue ce retard accusé dans la préparation, la Ceni serait obligée d’emprunter d’autres alternatives pour que les élections soient bel et bien organisées en 2023 avec le candidat de l’occident.

Lire aussi : RDC : Olive Lembe candidate idéale pour représenter Kabila aux élections prévues en 2023

L’intérêt pour le décor historique

Félix Tshisekedi Tshilombo et Joseph Kabila Kabange se situent par rapport à un évènement et évolue au fil de l’histoire de manière spectaculaire entre le début et la fin de l’histoire (le scénario d’un drame dans l’histoire de la RDC). Pour échapper aux « Réformes électorales liées aux questions techniques » de la Ceni et l’ « Utilisation du fichier électoral corrompu comme en 2018 », le président Tshilombo et la Ceni s’accordent un petit retard enfin de venir proposer l’organisation des élections au « Suffrage universel indirect » en écartant d’autres candidats comme en 2018 où la CENI avait invalidé les candidatures de leaders de l’opposition suite à une crainte de perdre aux élections présidentielles et protéger le président sortant.

Félix Tshisekedi qui a perdu son influence à l’Est du pays suite à la non-tenue de ses promesses peut compter sur sa majorité parlementaire pour son élection au second mandat ou céder la place à Joseph Kabila comme en 2006 où l’UDPS n’a pas voulu participé au processus électoral sous prétexte que le candidat de l’occident, Joseph Kabila était programmé pour gagner absolument. En 2011, le feu Etienne Tshisekedi avait participé à l’élection présidentielle en sachant très bien que l’occident soutenait toujours Kabila mais il n’arrêtait pas de crier sa victoire et traité Joseph Kabila Rwandais en donnant l’impression de se battre et ça n’a pas empêché certains membres de son parti de se rallier du côté du clan Kabila (Bruno Tshibala, Samy Badibanga, …). Ce qui compte en RDCsont les « Intérêts et le partage des sièges constitutionnels » avant l’électorat qui « déroute l’objectivité d’organiser les élections crédibles et transparentes ». Et comme toutes les conditions ne sont pas réuni, l’organisation des élections au « Suffrage universel indirect » tient la route.

Qui est élu au suffrage universel indirect ?

Pour les prochaines élections prévues en 2023 et pour éviter les soulèvements populaires de la population frappée par l’Etat de siège, le président de la République pourrait être élu au suffrage universel indirect par un « Collège restreint » des « Grands électeurs » composé spécifiquement des membres du Parlement de la RDC. Le regroupement FCC pourrait aligner un (e) candidat (e) pour rivaliser avec Fashi qui est sans doute l’ex-première dame Olive Lembe Kabila, la conseillère de l’ombre et l’héritière de l’ancien président Joseph Kabila. Kamerhe qui a voulu jouer au héros, n’a pas su qu’il sera écarté et finirait en cours de route. L’opposition congolaise (coalition LAMUKA) sans majorité au parlement finirait au banc des remplaçants aussi.

Telle est la volonté des occidentaux en République démocratique du Congo depuis les années 1990. La politique de mainmise sur les matières premières congolaises censées assurer la primauté des Etats-Unis en matière d’armement nucléaire ainsi que la défense des autres intérêts économiques américains face aux Allemands et ensuite la Russie et la Chine.

© Rédaction Leo Njo Leo News

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