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Burkina: perpétuité pour des auteurs d’une attaque jihadiste à Ouagadougou en 2018

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Mali army officers attend a gathering to celebrate the withdrawal of Mali, Niger and Burkina Faso from the Economic Community of West African States (ECOWAS) in Kurukanfuga on January 28, 2025. The withdrawal of Mali, Niger and Burkina Faso from the Economic Community of West African States takes effect on Wednesday after a year of political tensions, fracturing the region and leaving the bloc with an uncertain future. On January 29, 2024, the three countries led by military regimes formally notified ECOWAS of their desire for "immediate" withdrawal. But the texts of the West African organisation required one-year's notice for it to be effective. (Photo by Gousno / AFP)

Abidjan,  Côte d’Ivoire- Trois personnes ont été condamnées à perpétuité pour une double attaque en mars 2018, ayant visé simultanément l’état-major des armées burkinabè et l’ambassade de France à Ouagadougou, faisant huit morts et 85 blessés, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Huit accusés étaient jugés au pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes terroristes du tribunal de grande instance de Ouagadougou, qui a rendu son verdict mardi dans la capitale burkinabè.

Ils étaient poursuivis pour « actes terroristes », « complicité d’assassinats » et « complicité de tentative d’assassinats ».

Trois d’entre eux ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, a indiqué le parquet du tribunal de grande instance de Ouagadougou, joint par l’AFP.

Ils ont notamment reconnu leur rôle dans cette attaque et leur appartenance à un groupe jihadiste.

Deux autres accusés, qui finançaient les activités du groupe, et un troisième qui exerçait la profession de couturier au profit des membres du groupe, ont été condamnés à des peines allant de 10 à 21 ans de prison ferme, selon la même source.

Les deux derniers prévenus ont été relaxés au bénéfice du doute, poursuit le parquet.

Le 2 mars 2018, la capitale burkinabè avait été ciblée pour la troisième fois en deux ans par une double attaque visant simultanément l’état-major des armées burkinabè et l’ambassade de France.

Huit militaires burkinabè ont été tués lors de cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM selon son acronyme en arabe), lié à Al-Qaïda. 85 personnes avaient également été blessées et huit assaillants tués.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à de nombreuses attaques de groupes armés jihadistes, sur la majeure partie de son territoire.

Ces violences ont fait plus de 26.000 morts et près de deux millions de Burkinabè sont déplacés à cause du conflit, selon l’ONG Acled qui recense les victimes de conflits dans le monde.

Le Burkina Faso est dirigé depuis septembre 2022 par une junte militaire, avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré.

© Agence France-Presse

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