Home Côte d'Ivoire CÔTE D’IVOIRE : TÉNÉ OUATTARA FOURNIT DE NOUVEAUX HÉLICOPTÈRES À L’ARMÉE

CÔTE D\’IVOIRE : TÉNÉ OUATTARA FOURNIT DE NOUVEAUX HÉLICOPTÈRES À L\’ARMÉE

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Selon Jeune Afrique, le ministre de la Défense a signé un contrat pour l\’acquisition de dix hélicoptères israéliens fin 2021, dont trois seront livrés dans les prochaines semaines.

Les hélicoptères sont fréquemment expédiés sans leur équipement, qui est livré dans une cargaison séparée et assemblé sur place. Rafi veut éviter les longues formalités liées à l\’achat d\’avions militaires, notamment les autorisations de survoler des territoires, en l\’occurrence. Pour l\’éviter, il choisit d\’acheter des hélicoptères de type civil et engage Aérotechnologies, une société française basée au Burkina Faso, pour les convertir en avions de combat. Ce dernier devrait acheter les équipements nécessaires au Tchad. La signature de ce contrat crucial en 2021, qui a été mené par le ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara, qui est aussi le frère d\’Alassane Ouattara, a été rendue possible en partie par un homme d\’affaires malien basé en Côte d\’Ivoire. Il s\’agit de dix hélicoptères légers, cinq MD-500 et cinq Augusta, à livrer.

L\’entreprise israélienne TAR Ideal Concepts fournit ces appareils, ainsi que des drones à l\’armée ivoirienne. Les pilotes seront formés par C4, une société israélienne opérant aux États-Unis. L\’offre vient de Rafi Dermardirossian ; Afin de renforcer sa lutte contre le terrorisme dans le nord, l\’armée ivoirienne a fait le choix d\’avions légers, plus maniables que les MI-24 conventionnels d\’Europe de l\’Est mais nécessitant une maintenance plus coûteuse. Lors d\’une mission de reconnaissance le long de la frontière du Burkina Faso dans la nuit du 10 au 11 septembre 2021, un hélicoptère d\’attaque MI-24 s\’est écrasé. Selon nos recherches, Rafi Dermardirossian, un commerçant franco-libanais d\’ascendance arménienne, avait déjà contacté la Côte d\’Ivoire. L\’hélicoptère d\’assaut MI 24 s\’est écrasé dans la nuit du 10 au 11 septembre, alors que l\’armée ivoirienne craignait une frappe jihadiste dans le nord du pays. Selon nos informations, de nombreux alliés, dont les agences de renseignement burkinabè, ont déclaré début septembre aux autorités ivoiriennes qu\’il y avait de fortes chances qu\’une frappe djihadiste sur leur territoire existe.

Des mouvements suspects avaient été repérés près de la forêt de Diéfoula dans le sud-est du Burkina Faso. Des armes (munitions, roquettes et matériel de fabrication d\’explosifs) avaient également été livrées sur place. Le chef de l\’Etat a exprimé en privé son inquiétude quant à la situation sécuritaire à la frontière burkinabé. Trois employés d\’une entreprise de construction ont été enlevés près de Kafolo à la mi-juillet par une dizaine d\’hommes armés à moto accompagnés d\’un interprète. Si deux d\’entre eux ont été libérés tout de suite, le troisième a été emmené à plus de 100 kilomètres, en territoire burkinabé, dans la forêt de Diéfoula. Il a déclaré avoir été détenu par environ 20 personnes, qu\’il a toutes qualifiées d\’étrangers, et avoir été libéré quatre jours plus tard. Entre 2016 et 2022, Rafi a été assez actif au Burkina Faso, quittant Ouagadougou le 24 janvier, jour de l\’assassinat du président Roch Marc Christian Kaboré, dont il était proche. Le ministre de la Défense a consenti à le rencontrer à la demande d\’anciens ministres Roch, mais il a proposé six hélicoptères pour le double du prix des 10 avions que nous possédions, ajoute une source sécuritaire ivoirienne. Le bâtiment a été jonché de coups de feu et les portes ont été arrachées. Plusieurs dizaines de lits ont été placés à l\’intérieur. C\’est un préfabriqué vert pastel au centre d\’un terrain vague, comme s\’il avait été abandonné à la hâte. Le sol est jonché d\’une sandale, d\’une paire de lunettes de soleil brisées, de boîtes de conserve, de canettes de Cody, et de quelques casseroles.


Un détachement de l\’armée était stationné ici il y a quelques mois, à l\’entrée sud de Kafolo, au nord-est de Côte d\’Ivoire. Il a fait l\’objet d\’une brutale attaque djihadiste dans la nuit du 10 au 11 juin, au cours de laquelle quatorze soldats ont trouvé la mort. Après celle de Grand-Bassam en mars 2016, c\’est la deuxième en territoire ivoirien. Mais c\’est la première du genre dans cette région frontalière du Burkina Faso. Des bergers en Peul se plaignent d\’une escroquerie perpétrée par les forces de défense et de sécurité. Il y a un danger de stigmatisation croissante de ces groupes. Les éleveurs se sentent souvent offensés dans leurs affrontements avec les agriculteurs. Ils se plaignent d\’extorsion par les forces de défense et de sécurité qui profitent de leur situation précaire, raconte Lassina Diarra. Flagadougou est la plus ancienne communauté peule de Côte d\’Ivoire, fondée en 1963 par des bergers burkinabés au nord de Tengrela.

Cet homme d\’une cinquantaine d\’années, avec une petite barbiche grisonnante et un visage émacié, fait part de son inquiétude. Nous apprenons que nos frères du Mali et du Burkina Faso ont des problèmes, poursuit-il, son écharpe au vent. En conséquence, nous sommes naturellement inquiets. Néanmoins, notre condition s\’est considérablement améliorée dans cette région. Cependant, nous continuons à être traités comme des étrangers. Ce que nous recherchons, c\’est pouvoir revendiquer la nationalité ivoirienne. Les experts français du secteur militaire ont le vertige en ce début d\’année. Du moins certains d\’entre eux, qui ont déménagé dans la lagune Ebrié depuis la froide grisaille de la région parisienne. Depuis sa création en 2013, il s\’est développé pour devenir l\’un des rassemblements de défense et de sécurité les plus importants d\’Afrique. Chaque année, au milieu des soldats en treillis, des chefs mondiaux en la matière et des apprentis marchands d\’armes y défilent. Depuis 2017, la manifestation est sous la tutelle de l\’association des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres, chargée de promouvoir l\’industrie française de défense à l\’international.

De ce fait, son commandant, le général franc Patrick Colas (remplacé depuis par le général Charles Baudoin), et les Français s\’y sentent à l\’aise, et les vaisseaux amiraux français y sont les mieux représentés. Tel-Aviv a peur que l\’ossature financière du Hezbollah prospère en Afrique de l\’Ouest, alors ils font d\’une pierre deux coups, que ce soit en Côte d\’Ivoire ou au Nigeria, par exemple, explique un commerçant du secteur. Abdul Menhem Kobesi, un haut prédicateur de la communauté libanaise d\’Abidjan, a été accusé par le Trésor américain d\’être un financier du Hezbollah et expulsé du pays en mai 2009. Ghadir, l\’organisation qu\’il représentait, est toujours considérée aujourd\’hui comme un soutien clé du Hezbollah par Tel-Aviv et ses amis de Washington. Selon les services de renseignement israéliens, la Côte d\’Ivoire est toujours l\’un des premiers points chauds de collecte de fonds de l\’organisation en Afrique. De quoi assurer un bel avenir aux techniciens d\’Herzliya sur les rives de la lagune Ebrié.

© ERIC KUIKENDE, LNL NEWS

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