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GABON : ALI BONGO REORGANISE SON CAMP EN PLEINE GUERRE ET PAIX

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Gabon : Ali Bongo Ondimba réorganise son camp en pleine guerre et paix.                            

Yves-Fernand Manfoumbi, Jean Eyeghe Ndong, Marcel Abeke, Léon Nzouba, Félicité Ngoubili, Jean Eyeghe Ndong... Tous n\'ont pas enfreint l\'interdiction, mais ils sont tous revenus au centre du pouvoir en rejoignant le Haut-commissariat de la République ou leur confier un ministère stratégique. A 18 mois avant la prochaine élection présidentielle
 Imprédictible, Ali Bongo Ondimba (ABO) a effectué une revue massive de troupes qui a surpris tout le monde en quelques jours. Licenciements, renaissances, grâce d\'anciens barons du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), promotions, et arrivée de nouveaux chefs, dont quelques enjeux d\'opposition... Même si petites et grandes manœuvres sont loin d\'être achevées, les élections de la prochaine présidentielle arrivent dans un an et demi. Le président gabonais est de retour sur la scène mondiale après avoir repris le contrôle direct des rênes du pouvoir à Libreville ; avec l\'élection présidentielle de 2023 en tête.




ACCIDENT CELEBRAL DE 2018

A Riyad, fin octobre 2018. C\'était il y a trois ans ; un accident cérébrale, une vie suspendue à un fils.  Ali Bongo Ondimba (ABO) est un faiseur de miracles, comme il le sait. Si son AVC avait eu lieu ailleurs, disons chez lui à Libreville ou au Tchad, où il était censé se trouver le lendemain de sa visite officielle en Arabie Saoudite, il aurait été hors de ce monde. L\'excellence de ses soins, notamment, ainsi que la qualité des services prodigués, lui ont sauvé la vie.




Le retour de la main d\'ABO est également perceptible sur la scène intérieure. Noureddin, le coordinateur général des affaires présidentielles, a démissionné. Tandis que, Maixent Accrombessi, Liban Soleman, Frédéric Bongo, Étienne Massard et consorts ont été expulsés avec tous les signes extérieurs d\'une expulsion présidentielle, comme beaucoup d\'autres avant eux. Il n\'y a rien. La mission de harcèlement du \"CGAP\", la censure des transmissions et la mission de surveillance du \"Patron\" ont toutes été accomplies. Et Noureddin se réapproprie une place qu\'il adore, certes dans l\'ombre, mais toujours aux côtés de son père.
Alors, c\'est la rentrée au Palais du bord de mer. ABO contrôle désormais directement les rênes de son pouvoir. Même s\'il ne l\'avoue pas, l\'objectif final est clair : sa réélection en 2023, qui ne l\'intéresse pas. Face à une opposition affaiblie et divisée, avec Alexandre Barro Chambrier, Guy Nzouba Ndama et Paulette Missambo en tête. Sans distraction,  chaque camp se prépare pour la compétition, alors que les écrans radars de Jean Ping ont disparu et qu\'aucun nouveau protagoniste n\'a émergé, le couteau est à double tranchant.

CANDIDAT AUX ELECTIONS DE 2023 ?

Malgré le fait que dans ce pays relativement riche du continent, on peut devenir président avec à peu près 200 000 voix, ABO estime que le facteur le plus important de la prochaine campagne sera le résultat et la perception des Gabonais. Les attentes sont grandes et le temps presse : il ne reste que quelques mois avant le grand événement...
Le premier épisode sera diffusé le 4 mars. La composition du Haut-commissariat de la République, qui compte au total douze membres, a enfin été dévoilée. Cette structure, qui a été mise en place en septembre 2021, a pour mission « d\'engager, dans le cadre des prérogatives du président, le suivi, l\'observation et l\'examen de ses actions politiques ; et d\'interagir avec les institutions et les acteurs publics sur la stabilité et les modalités et le maintien des valeurs démocratiques », selon un communiqué du conseil des ministres de l\'époque. 

© REDACTION LEO NJO LEO NEWS

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