Accueil Economie Le président sud-africain à Washington pour « raviver » la relation avec les Etats-Unis

Le président sud-africain à Washington pour « raviver » la relation avec les Etats-Unis

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(COMBO) This combination of file pictures created on February 7, 2025 shows US President Donald Trump (L) speaking in Washington, DC, on February 6, 2025, and South African President Cyril Ramaphosa attending Mozambique President-elect Daniel Chapo's inauguration in Maputo on January 15, 2025. South African President Cyril Ramaphosa said on April 24, 2025 he had spoken to US President Donald Trump about the conflict in Ukraine and they planned to meet "soon". Ramaphosa made the statement as he hosted Ukraine President Volodymyr Zelensky on a working visit to South Africa which was cut short after deadly Russian attacks on Kyiv overnight. (Photo by Ting Shen and ALFREDO ZUNIGA / AFP)

Johannesburg, South Africa – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a atterri lundi à Washington où il espère « raviver » sa relation avec les Etats-Unis de Donald Trump, qu’il doit rencontrer mercredi, a annoncé Pretoria.

L’Afrique du Sud est ciblée depuis des mois par l’administration Trump et son premier cercle où figure le natif de Pretoria Elon Musk. Ils lui reprochent un prétendu « génocide » visant les descendants des premiers colons européens ainsi que la plainte sud-africaine pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice.

« Le président Cyril Ramaphosa est arrivé cet après-midi » à Washington DC pour une « visite de travail » destinée à « réinitialiser et raviver les relations bilatérales entre l’Afrique du Sud et les États-Unis », a indiqué un communiqué de la présidence sud-africaine.

L’une des priorités de cette visite de quatre jours, selon le ministre de l’Agriculture, John Steenhuisen, qui est du voyage, est de « protéger les emplois, accroître l’économie et élargir les opportunités d’emploi ».

La délégation sud-africaine, composée de quatre ministres en plus du chef d’Etat, craint particulièrement les taxes douanières des États-Unis, deuxième partenaire commercial de Pretoria  derrière la Chine.

Les droits de douane annoncés par le président américain en avril – puis suspendus pour 90 jours – incluaient une taxe de 31% sur les importations sud-africaines, de quoi entraîner des licenciements massifs, selon certains secteurs concernées.

L’Afrique du Sud souhaite, notamment pour ses exportations de voitures et d’agrumes, maintenir l’accord commercial AGOA (African Growth and Opportunities Act) qui permet un accès préférentiel au marché américain à de nombreux pays africains et doit être renouvelé cette année.

« Les accords commerciaux préférentiels comme l’AGOA contribuent de manière significative à notre économie », a déclaré M. Steenhuisen, mais des craintes existent selon lesquelles l’administration Trump pourrait y mettre fin. Son renouvellement était initialement prévu pour septembre.

« Perdre ces avantages serait désastreux pour les agriculteurs, les ouvriers agricoles et l’économie dans son ensemble », a encore ajouté le ministre de l’Agriculture.

Avec un taux de chômage d’environ 32%, la croissance économique et la création d’emplois sont prioritaires pour le gouvernement de M. Ramaphosa.

Ce dernier cherchera également à affirmer que les accusations sur un supposé « génocide » des Afrikaners sont « manifestement fausses », a précisé le porte-parole du président Vincent Magwenya.

L’administration Trump a accueilli la semaine dernière environ 50 Afrikaners, après avoir affirmé que la minorité blanche était menacée dans ce pays à majorité noire.

Le président Ramaphosa devrait également encourager Trump à participer au sommet du G20 à Johannesburg en novembre, que le président américain a menacé de boycotter.

© Agence France-Presse

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