Accueil Dépêche Accord de stabilisation régionale en vue au sommet RDC/Rwanda

Accord de stabilisation régionale en vue au sommet RDC/Rwanda

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Rwandan President Paul Kagame (R) and Democratic Republic of Congo (DRC) President Felix Tshisekedi (L) pose for a photograph at the Serena Hotel in Rubavu, Rwanda, on June 25, 2021 where they met for discussions. Both Presidents visited places in Rubavu that was damaged by the eruption of the Nyiragongo volcano on May 22, 2021 2021. During this eruption many residents of Goma in the DRC fled to Rwanda to find refuge. This meeting in Rubavu will be followed by another visit on May 26, 2021 in Goma, DRC, where Rwandan President Paul Kagame and DR Congo President Felix Tshisekedi will visit places destroyed by the eruption. (Photo by Simon Wohlfahrt / AFP) / “The erroneous mention[s] appearing in the metadata of this photo by Simon Wohlfahrt has been modified in AFP systems in the following manner: [June 25, 2021] instead of [May 25, 2021]. Please immediately remove the erroneous mention[s] from all your online services and delete it (them) from your servers. If you have been authorized by AFP to distribute it (them) to third parties, please ensure that the same actions are carried out by them. Failure to promptly comply with these instructions will entail liability on your part for any continued or post notification usage. Therefore we thank you very much for all your attention and prompt action. We are sorry for the inconvenience this notification may cause and remain at your disposal for any further information you may require.”

Paris, France – (AFP) – Un accord pour rétablir la paix dans l’est de la République démocratique du Congo pourrait être conclu dimanche au sommet de Luanda, où les présidents congolais et rwandais sont attendus, a-t-on appris de sources gouvernementales.

« Nous travaillons sur un accord qui pourrait être finalisé » lors de la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, a déclaré à l’AFP le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe.

Cet accord « pour le rétablissement de la paix et de la stabilité dans l’est de la RDC », selon l’intitulé consulté par l’AFP, avait été proposé mi-août par le président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné de l’Union africaine (UA) dans ce conflit.

Dans la foulée, des responsables militaires puis les chefs de la diplomatie des deux pays s’étaient rencontrés à plusieurs reprises pour établir un « plan harmonisé » de résolution de la crise.

Le projet d’accord prévoit « la neutralisation des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) », réclamée par Kigali et « la levée des mesures défensives du Rwanda », principale préoccupation de Kinshasa.

Fin novembre, l’approbation d’un document plus détaillé avait établi, en théorie, les modalités de départ des soldats rwandais et la neutralisation par l’armée congolaise des FDLR sous 90 jours.

L’accord en jeu dimanche fait l’objet d’intenses discussions depuis la dernière réunion ministérielle le 26 novembre, et achoppe principalement sur un dernier point, selon M. Nduhungirehe.

« Le Rwanda demande un engagement ferme de la RDC à reprendre des pourparlers directs avec le M23 dans un cadre et des délais bien définis, sans quoi rien ne serait réglé », a-t-il assuré. « La solution militaire seule ne suffit pas ».

Le « Mouvement du 23 mars » est un groupe armé soutenu par Kigali, qui s’est emparé depuis novembre 2021 de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC, riche en minerais et théâtre de violences depuis des décennies.

Selon une source proche du dossier, la RDC aurait donné son accord de principe pour dialoguer avec le M23, mais dans le cadre du processus de Nairobi, qui se poursuit sous médiation kényane parallèlement à la médiation angolaise.

« Il y a une volonté d’aller vers la signature d’un accord dimanche à Luanda », a confirmé à l’AFP une source gouvernementale congolaise.

« Le M23 n’existe que parce que les rebelles ont un soutien militaire rwandais. Si Kigali est de bonne foi dans les négociations et sur sa promesse de retirer (…) ses troupes du sol congolais, le conflit s’arrêtera avec le M23, en même temps qu’il s’arrêtera avec le Rwanda », a-t-elle estimé.

« La question du M23 n’est pas une question congolo-congolaise dès lors qu’il a été créé, financé et entretenu par le Rwanda », a-t-elle ajouté.

© Agence France-Presse

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