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Un Journaliste Enlevé, un Autre Interpellé

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A man wears a message "If I speak I die, To God Martinez" on his shirt, during a ceremony to honour journalist Martinez Zogo. In the Elig Essono district of Yaounde on January 23, 2023. A popular Cameroon radio journalist who had been missing following what a media rights group called an abduction has been found dead, his employer and police said on January 22, 2023. Martinez Zogo was managing director of Yaounde-based private radio station Amplitude FM and the star host of a popular daily programme, Embouteillage (Gridlock). On the air, the 51-year-old regularly tackled cases of corruption, not hesitating to question important personalities by name. (Photo by Daniel Beloumou Olomo / AFP)

Une association de journalistes camerounais de langue anglaise, le Camasej, a appelé samedi à la libération du journaliste Atia Tilarious Azonhwi, enlevé vendredi à Bamenda, dans la région anglophone du Nord-Ouest.

“Nous sommes grandement préoccupés par le kidnapping d’Atia Tilarious Azonhwi, membre du Camasej, ce vendredi 25 octobre 2024 à Bamenda”, a déclaré l’association sur X, en enjoignant “ceux qui le retiennent de le libérer”.

Atia Tilarious Azonhwi a été enlevé avec trois autres personnes, selon le responsable d’une organisation locale de défense des droits humains joint par l’AFP à Bamenda.

Par ailleurs, un autre journaliste, Patrick Thierry Ondoua, directeur du journal “Le Point Hebdo”, a été interpellé et gardé à vue par la police, selon un communiqué de l’Association internationale des éditeurs de presse.

Le journaliste a été interpellé dans le cadre d’une affaire de détournement de deniers publics sur laquelle il menait des enquêtes.

“Il est toujours en garde à vue”, a précisé Cyrille Kuete, le président de l’Association internationale des éditeurs de presse, samedi à l’AFP.

Le régime du président Paul Biya a fait violemment taire toute forme d’opposition politique depuis sa réélection contestée à un septième mandat en 2018.

Et depuis le déclenchement de violences séparatistes en 2016 dans les deux régions anglophones du pays, les kidnappings avec ou sans demande de rançon sont fréquents.

Le 1er octobre, le sous-préfet d’Idabato, dans la région du Sud-Ouest, avait été enlevé. Selon le gouverneur de la région, Bernard Okalia Bilaï, cet enlèvement est le fait de migrants nigérians réfractaires au paiement de l’impôt.

© Agence France-Presse

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