La rédaction Leo Njo Leo met à votre disposition, la revue d’actualités en République démocratique du Congo, un résumé des faits marquants de l\’actualité congolaise au cours du mois de mars. Elle s’ouvre avec l’actualité du jeu diplomatique stimulé par la situation géopolitique au Congo Kinshasa, « Le Gouvernement Congolais sous la main étrangère » puis se termine par un regard sur les accords de Sun City qui étaient des pièges pour le gouvernement Congolais (la facilité des Accords de Sun City, les doléances légitimes des groupes rebelles, les jeux d’alliances et de plaidoirie qui échappent à la conscience des Congolais, les acteurs nationaux de premier plan impliqués dans la descente de l’enfer du Congo et le Chikungunya du gouvernement Congolais) : « Le Gouvernement Congolais composé d’un grand nombre de criminels de guerre ».
[« Le personnel politique et diplomates de la RDC est constitué des professionnels de la politique étrangère ou impériale, à la façon de joueurs de football, se vendent et passent de prince en prince. On les remercie comme des laquais, lorsqu’on n’est pas satisfait de leurs services. Le peuple Congolais ne doit en attendre aucun changement dans la cause congolaise ; ils sont vénaux dans tous les sens du terme. Leur prix est proportionnel au nombre de maîtres qu’ils servent ou trahissent, car alors le souverain qui les utilise a à sa disposition une mine de renseignement sur l’Etat Congolais]
[Le plan de 1988 du découpage du Kivu aujourd’hui concrétisé par le président Paul KAGAME est une déclaration de guerre pour la Nation Congolaise sous l’œil impuissant du gouvernement TSHILOMBO et de la communauté internationale représentée en RDC par les Nations unies à travers la MONUC-MONUSCO depuis 2006].
[Femme Congolaise, comment te protéger ? Comment pourrais-je te protéger au moment où ton pays est sous l’emprise des étrangers ?Et où te retrouverai-je, toi dont la maison a été brulée, et qui passe la nuit à la belle étoile !Ta protection contre les violences basées sur le genre exige absolument un Etat de droit.Mais quel est donc cet Etat de droit pendant qu’il est sous une main impériale ?]
[On ne peut pas avoir un demain meilleur si on reste esclave d’hier. Il est temps de changer le leadership Congolais et pousser les limites. Devenons des crayons qui écrivent le bonheur du peuple congolais et des gommes qui effacent les erreurs du passé de l’élite congolaise. Devenons le changement que nous désirons pour la RDC, notre beau pays].
[Le président Félix Tshisekedi Tshilombo qui n’a une vision pour le Congo, durant ces trois années passées, les résultats de son quinquennat répondent aux attentes des étrangers. Croyant que le président s’impose en hyperprésident, il n’est même pas en mesure de rétablir son autorité dans l’Est ou dans les zones déclarées sinistrées (anciens territoires jadis occupés par le RCD). Le peuple de l’Est est pris en otage par un processus qui donne beaucoup de force aux groupes rebelles et leurs parrains et renforce la partition du pays].
[En RDC, pourquoi voter si les élections sont NULLES ? En République démocratique du Congo, les élections sont organisées sous une main de celui qui veut les remporter ». Elles fonctionnent par le fameux collège électoral ou par désignation au lieu d’un vote populaire. Ce qu’on peut appeler l’ « Aventure de la démocratie ». Un bastion d’un régime autoritaire ou de coup de force où le peuple congolais est pris en otage. On n’est pas loin de la dictature, sans compter les dynamiques de l’histoire, de la géopolitique et des idéologies dominantes, qui ont compromis le processus de la démocratisation et suscitant des doutes sur l’adéquation du modèle démocratique en construction dans ce pays, la RDC].
[La légitimité de l’ex-première dame Olive Lembe Kabila devant son époux Joseph Kabila, sa politique sociale, ses connexions avec certains élus du Congo et ses rapports étroits avec l’église catholique romaine ne sont pas ce « Ticket gagnant » pour représenter Joseph Kabila aux élections prévues en 2023. Olive Lembe devrait savoir que dix-huit ans de règne avec l’ancien président à la tête du pays, les choses n’ont pas bien marché].
[Pour les prochaines élections prévues en 2023 et pour éviter les soulèvements populaires de la population frappée par l’Etat de siège, le président de la République pourrait être élu au suffrage universel indirect par un « Collège restreint » des « Grands électeurs » composé spécifiquement des membres du Parlement de la RDC. Le regroupement FCC pourrait aligner un (e) candidat (e) pour rivaliser avec Fashi qui est sans doute l’ex-première dame Olive Lembe Kabila, la conseillère de l’ombre et l’héritière de l’ancien président Joseph Kabila. Kamerhe qui a voulu jouer au héros, n’a pas su qu’il sera écarté et finirait en cours de route. L’opposition congolaise (coalition LAMUKA) sans majorité au parlement finirait au banc des remplaçants aussi].
[A Beni, les ADF qui attaquent souvent dans le silence de la nuit en ciblant les positions isolées de l’armée congolaise, évitent des combats rapprochés avec les FARDC et s’attaquent aux civils pour les opposer aux forces armées de la République et déclencher les « modifications politiques ». Et malgré les opérations conjointes FARDC-UPDF depuis quatre mois déjà, la région de Beni-Ituri reste hostile. Depuis 2014, des exactions d’une extrême violence sont commises sur les civils abandonnés de leur sort].
[Autorisé que les armes soient données à la population de Beni et Ituri va déboucher à la création des milices d’autodéfense ethnique. Cette démarche justifiée par le manque de capacité de l’Etat et l’armée congolaise à « Assurer la sécurité de sa population » de l’Est du pays plus particulièrement de Beni, c’est un phénomène relativement « Dangereux » et « Nouveau ». Croyant qu’on partagera les mêmes objectifs, la lutte contre la « Menace terroriste des Adf » dans la région de Beni et Ituri, au fil de temps, ils seront incontrôlables et ne feront aucune distinction entre l’ennemi et les FARDC].
[Pour toutes les raisons, on estime que la population du Congo a diminué environ de moitié pendant les « quarante ans qui s’étalent de 1880 à 1920 », en passant de « 20 millions d’habitants » au début de cette période à environ « 10 millions d’habitants » à la fin de celle-ci. Et en explorant le passé colonial, nous venons confirmer que « dix millions des Congolais ont été tués » pendant la période de la colonisation. La Belgique devrait assumer qu’il y a eu des « crimes, des pillages, tueries, viols … » lors de la colonisation. Elle devrait accepter qu’il y a eu « une colonisation brutale ». Elle devrait « assumer ses erreurs » de la colonisation].
[C’est terrifiant de voir ce qui se passe au Congo depuis 1996. Les Congolais ne sont pas en mesure de fuir, car les crimes sont commis par les étrangers à l’intérieur de leur pays. Tous semblent pris dans un « vertige de tueries pour le pouvoir, pour l’argent, pour s’accaparer des richesses du Congo en toute impunité, dans l’indifférence générale ». On a l’impression que rien ne se passe dans ce pays, et pourtant la guerre déclenchée en 1996 perdure et les massacres perpétués au Congo sont continus. Les massacres continuent jour après jour et sont un vrai désastre. Et malgré le nombre conséquent de morts, le terme de génocide n’est pas encore admis officiellement par les grandes instances internationales].
[Les accords de Sun City étaient des pièges pour le gouvernement Congolais. En revenant sur les accords de Sun City, le fait de ne pas avoir considéré lors des assises de Sun City la « Vraie nature » des guerres du Kivu résumée par la « Nationalité des Rwandophones » allait coûter cher au pays. Dans l’Accord de Pretoria, tout fut orchestré pour piéger les institutions afin de les empêcher de fonctionner, et de prouver par-là l’incapacité des dirigeants, prétexte de la mise sous tutelle du Congo. En effet, l’« Accord global et inclusif » a non seulement fait la part belle aux groupes armés pour la conquête du pouvoir, mais il a récompensé les criminels de guerre et leurs collaborateurs].
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