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QATAR AIRWAYS, LUFTHANSA… PREMIERE CLASSE

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Alors que Qatar Airways, Turkish Airlines et Brussels Airlines ont abandonné la première classe au profit de meilleures affaires, d\’autres compagnies aériennes continuent d\’offrir des cabines extrêmement luxueuses à quelques \”quelques chanceux\”.

Le lancement de la route d\’Abidjan n\’est que le premier pas dans la déferlante aérienne de Doha en Côte d\’Ivoire. Malgré l\’épidémie de Covid-19, la compagnie aérienne Qatar Airways continue de se développer sur tout le continent. Après Accra, Abuja et Luanda, la Côte d\’Ivoire sera le quatrième site africain à ouvrir l\’année dernière. Le 787 Dream liner du constructeur américain Boeing assurera la liaison Doha-Abidjan-Doha à partir du 16 juin avec une fréquence hebdomadaire de trois vols via Accra, à notre connaissance. Selon nos sources, Qatar Airways a également pris contact avec Tunisair et Royal Air Maroc pour 2020 (RAM). Il avait l\’intention d\’acheter au moins un quart du capital du pavillon marocain, dans le but d\’agrandir sa flotte éventuellement jusqu\’à 60 nouveaux avions et d\’étendre son réseau de services.

Un souper du chef étoilé, une séance de balnéo à l\’aéroport, un transport en limousine jusqu\’à la porte d\’embarquement de l\’avion, une douche, et un lit digne de ce nom avec pyjama fourni… Les compagnies aériennes rivalisent d\’équipements et d\’attentions pour séduire une clientèle très haut de gamme. Du moins ceux qui assurent encore ce service spécialisé, qui s\’amenuise rapidement. Selon John Grant, analyste en chef de la société de données sur les voyages OAG, seulement 16 des 208 compagnies aériennes opérant des vols réguliers vers l\’Afrique offrent une cabine de première classe en avril. Alors que certaines compagnies aériennes, comme Brussels Airlines, n\’ont jamais fourni ce niveau de service, d\’autres, comme Turkish Airlines, l\’ont abandonné au début des années 2000 au profit de l\’amélioration de la classe affaires.

Qatar Airways a adopté ce modèle en 2017 : la Qsuite, classée Business, offre un niveau de service comparable à la première, avec un lit double et un système de panneaux modulables qui permet de voyager dans un environnement privé. Ce service n\’est offert que sur les vols à destination et en provenance du Cap et de Johannesburg. La demande de première classe diminue et la qualité des produits de la classe affaires de nombreuses compagnies aériennes s\’améliore, faisant la différence avec la première classe marginale, déclare John Grant, qui souligne la \”meilleure marge bénéficiaire\” de la classe affaires et les nombreux sièges de première classe utilisés par le personnel en service ou les clients surclassés grâce à des programmes de fidélité, qui ne génèrent pas de revenus supplémentaires.

L\’expert mentionne également l\’expansion rapide de British Airways, Emirates et Lufthansa des sièges en classe économique premium. Pour 11 000 euros, vous pouvez vous envoler de Paris à Abidjan. Air France, en revanche, n\’a pas l\’intention d\’abandonner l\’ultra-exclusif « La Première », dont le concept a été revu et modernisé en 2014, et qui « n\’équipe qu\’un nombre limité de sièges avec un nombre limité d\’appareils le Boeing 777-300 pour un nombre limité de routes. Abidjan et Johannesburg sont les villes en question sur le continent. La société européenne, qui était en difficulté à l\’échelle mondiale, a pu compter sur le continent pour amortir l\’impact de l\’épidémie de Covid-19 sur ses livres. En juillet dernier à Abidjan, Henri Hourcade, ancien directeur général Afrique d\’Air France-KLM il est décédé début août à la tête de la direction France pouvait sourire. Air France retrouve un niveau d\’activité équivalent à celui qu\’elle avait avant la catastrophe sanitaire en Côte d\’Ivoire, s\’est exclamée la direction française. Quatorze vols hebdomadaires entre les capitales française et ivoirienne sont en ligne. L\’année dernière, le problème du Covid-19 a réduit ce montant à une fourchette de 1 à 4 vols.

Le réveil de la plus importante destination africaine du groupe, qui dessert depuis quatre-vingts ans, n\’est pas un hasard. En 2020 et 2021, tout le continent survit pour le pavillon français. Il y a d\’abord les lignes saisonnières festivales en Afrique (Monastir, Agadir, Tanger et Djerba depuis Paris, Tunis depuis Nice) qui profitent largement du rebond du trafic passagers-loisirs, alors que les déplacements professionnels restent atones. Ces derniers mois, le groupe a pu atteindre un niveau d\’offre comparable à celui de 2019. A terme, l\’organisation réfléchit à l\’ajout de postes permanents. Du coup, durant l\’hiver 2020-2021, Monrovia, au Libéria, a trouvé son public en Amérique du Nord. Maputo et Banjul passeront sous pavillon français à la fin de l\’année, tandis que KLM, filiale néerlandaise qui dessert actuellement Zanzibar en Tanzanie, s\’installera à Mombasa (Kenya). Nous ne lésinons pas non plus sur l\’extension de flotte entre Paris et Amsterdam (deux nouveaux Airbus A350 et de nouveaux Boeing 787 pour KLM en Afrique).

Cette stratégie d\’expansion en Afrique intervient à un moment où les anciennes \”conserves\” deviennent de plus en plus compétitives.

Depuis juin, Qatar Airways a opéré trois vols entre Doha et Abidjan. Le moment n\’est plus pour Air France-KLM de faire son show. Ou peut-être que c\’est le cas, en fait. Si, en s\’y prenant à l\’avance, vous pouvez trouver un aller-retour Paris-Abidjan à moins de 8 000 euros, le prix se situera plutôt aux alentours de 11 000 euros pour une réservation quelques jours avant le départ, contre un peu plus de 6 600 euros en Business et 1 651,77 euros en économie. Selon Lufthansa, \”nous croyons beaucoup en ce produit, que nous continuerons à améliorer\”. Là aussi, la demande varie considérablement selon les lignes, donc seuls quelques emplacements sont disponibles. La firme allemande, dont la filiale suisse réserve également la première classe pour l\’Afrique du Sud, propose huit sièges de première classe sur les vols entre Francfort et Johannesburg en Afrique.

La demande est élevée; Emirates, dont la première classe est devenue une véritable signature, la propose sur la quasi-totalité de son réseau africain (21 destinations), entièrement restauré depuis février. Contactée, la compagnie aérienne affirme qu\’il y a \”une forte demande\” pour ses vols entre Le Caire, Nairobi, Casablanca, les aéroports sud-africains, Tunis et Accra d\’un côté, et Dubaï et l\’Europe, principalement le Royaume-Uni, de l\’autre. Seules cinq compagnies aériennes africaines proposent des billets de première classe, Air Algérie étant la plus populaire. Cependant, il s\’agit principalement d\’une offre court-courrier, explique John Grant, et il ne dispose pas d\’un réseau long-courrier important.

© RÉDACTION LEO NJO LEO NEWS

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