A 56 ans, Ivor Ichikowitz, est l\’un des marchands d\’armes les plus médiatisés d\’Afrique. Son entreprise qui l’emploie n\’est autre que Paramount, parmi des marchands d\’armes les plus connus du continent, dont le siège est en Afrique du Sud et dirigé par lui-même l\’homme d\’affaires milliardaire Ivor Ichikowitz. Il est l\’un des trafiquants d\’armes les plus connus d\’Afrique. Il est né dans la région sud-africaine de Gauteng dans une famille juive d\’Europe de l\’Est. Charles, son grand-père, est né en Lituanie et a immigré en Afrique du Sud dans les années 1930. En tant que marchand de bois, il y a élu domicile. Louis, son père, a fait fortune en important des automobiles japonaises.
Considérant tous les qualificatifs péjoratifs liés au marché d’armes ; alors Ivor Ichikowitz, est sensible à sa réputation, ainsi il déteste être qualifié de trafiquant d\’armes. Par contre, il se considère comme un philanthrope dont les activités de vente d\’armes contribueront à la paix par-dessus tout. Il aime dire : « Nous ne sommes pas dans le domaine de la démolition, nous sommes dans le domaine de la protection. La Fondation de la famille Ichikowitz, en plus des quinze entités commerciales mondiales du groupe Paramount, soutient les efforts de lutte contre le braconnage et de reconstruction en Afrique du Sud, au Gabon et ailleurs. Etant un homme d’affaires, Ichikowitz est impliqué dans des projets miniers, d’énergies renouvelables et pétrolières et gazières intermédiaires dans plusieurs pays africains.
Un Sud-Africain qui maitrise bien les sillages politiques, grâce à ses relations au sein de l\’African National Congress (ANC), dont il était l\’un des financiers, l\’homme d\’affaires n\’est entré sur la scène militaire et aéronautique en Afrique du Sud qu\’après la fin de l\’apartheid en 1994. Winnie Mandela et Moeletsi Mbeki, Frère de l’ancien président Thabo Mbeki, sont les plus proches de lui. Lorsque, Ichikowitz était l\’un des représentants africains de Glencore, la multinationale anglo-suisse de négoce de matières premières et d\’exploitation minière dont le siège est à Baar, en Suisse, dans les années 1980 et 1990, il a commencé à étoffer son carnet d\’adresses. Dans le même temps, Ichikowitz ouvre l\’opulent Molori Safari Lodge dans la réserve de Madikwe en Afrique du Sud avec l\’un de ses collègues. Les anciens présidents zimbabwéens Nelson Mandela et Robert Mugabe, ainsi que l\’ancien Premier ministre kenyan Raila Odinga, seront parmi les invités d\’honneur. La Société Paramount s\’est imposée comme une importante société militaire et aéronautique, en particulier à l\’époque de Jacob Zuma, comme président de l\’Afrique du Sud de 2009 à 2018, à qui Ichikowitz a reconnu avoir fourni 405 600 $ pour le compte de la campagne.
Un copain à plusieurs Présidents Africains, il également proche de l\’ex-président du Malawi, Joyce Banda, et connaît Ali Bongo Ondimba depuis une vingtaine d\’années. L\’ancien président du Malawi Joyce Banda est également amie personnelle de l\’homme d\’affaires. Un grand contracteur, la filiale navale de Paramount, Nautic Africa, a signé en 2013 un contrat d\’armement pour fournir notamment des patrouilleurs au Malawi. Mais plus tard, le successeur de Banda, Peter Mutharika, a finalement mis fin à la transaction de 145 millions de dollars.
Ichikowitz fournit l’armement sur le sol Africain de pays à pays ; ll a récemment été l\’un des principaux fournisseurs d\’équipements militaires, d\’armements, de véhicules blindés et d\’avions au gouvernement mozambicain, qui combat une insurrection jihadiste à Cabo Delgado, dans la province nord du pays. Certains soldats mozambicains ont même été formés en Afrique du Sud par des sous-traitants de la Paramount. Ichikowitz a vendu au Mozambique des hélicoptères Gazelle obsolètes qui avaient été démilitarisés et revendus par la Grande-Bretagne et la France après avoir été retirés des stocks. Depuis l\’année dernière, Paramount approvisionne l\’armée de la République démocratique du Congo (RDC), à notre connaissance. Le Gabon, en revanche, est l\’un des principaux bastions de Paramount en Afrique francophone. Depuis près de deux décennies, le milliardaire sud-africain connaît le président du pays, Ali Bongo Ondimba. Lorsque Paramount a livré ses deux premiers Mirage F1 à Libreville en 2006, Ali Bongo était ministre de la Défense pour son père, Omar. Ali Bongo deviendra chef de l\’État trois ans plus tard et soulignera sa relation avec Ichikowitz, visitant même son siège de Johannesburg en 2010. Paramount, a également livré 10 véhicules blindés anti-mines en 2011, et a fourni de nouveaux Mirage.
Ichikowitz a tissé de bonnes relations personnelles avec d’autres personnalités Gabonaise notamment Maixent Accrombessi, l\’ancien directeur de cabinet d\’Ali Bongo Ondimba, et au communicant Richard Attias, fondateur du cabinet Richard Attias & Associates, au Gabon. Ichikowitz et Bongo ont pris la parole au New York Forum Africa à Libreville en août 2015. L\’annonceur et l\’homme d\’affaires avaient assisté à un défilé militaire organisé à l\’occasion de la fête nationale un an auparavant.
Qui est Richard Attias ? Un publicitaire et homme d\’affaires franco-marocain, cultive ses réseaux au Congo et au Gabon. Pas seulement à Libreville et Marbella, les stations balnéaires de Denis Sassou Nguesso, mais aussi au Sénégal, on l\’a vu dans les derniers mois. Si le président congolais Denis Sassou Nguesso était absent des cérémonies de la fête nationale gabonaise à Libreville le 17 août dernier, tout comme son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba (ABO), était absent des cérémonies de la fête nationale congolaise à Sibiti quarante-huit heures plus tôt, les deux chefs d\’État, qui ne débordent pas d\’affection l\’un pour l\’autre, ont des amis communs.
Avant tout, le publicitaire et homme d\’affaires franco-marocain Richard Attias était présent lors du défilé militaire dans la capitale gabonaise le 17 août. Quelques jours plus tard, le même, cette fois accompagné de Cécilia (ex-Sarkozy), son épouse, passait son vacances à Marbella, Espagne. Le lieu de villégiature préféré de Denis Sassou Nguesso depuis des années est Marbella, comme tout le monde le sait. Il y était en même temps que le couple Attias. L\’occasion d\’échanger sur des projets coopératifs avec Richard Attias & Associates, très actifs dans l\’événementiel au Congo comme au Gabon. Lors du même défilé à Libreville, une autre connaissance commune était assise à la droite d\’Attias : Ivor Ichikowitz, le PDG du groupe Paramount, est un homme d\’affaires sud-africain spécialisé dans le commerce des armes et de la sécurité mais qui a également des intérêts dans les mines et le pétrole.
Depuis la vente de huit avions de chasse français Mirage F1 issus des stocks de l\’armée de l\’air sud-africaine aux forces aériennes gabonaise et congolaise en 2010, cet ami proche de Jacob Zuma se rend régulièrement dans les deux capitales, où il s\’entretient avec les deux chefs d’État. Avec le soutien de son ami Jacques Attali, Attias a été vu ces dernièrement à Dakar.
Comment un Sud- Africain anglophone réussi à convaincre le monde francophone africain. Ivor Ichikowitz a pu étendre ses activités en Afrique francophone grâce aux liens d\’une vieille connaissance, le Français Jean -Yves Ollivier, négociant en matières premières et adepte de la diplomatie parallèle Plot for Peace, une vidéo retraçant le parcours de Jean-Yves Ollivier, a été réalisée en 2013 par l\’association caritative de l\’homme d\’affaires sud-africain, en signe de leur amitié. Depuis la lutte contre l\’apartheid, les deux hommes se sont rencontrés. Ichikowitz a rencontré le président Denis Sassou Nguesso grâce à Jean-Yves Ollivier, à qui il a vendu des Mirages français saisis dans le stock de l\’armée de l\’air sud-africaine en 2010. Aujourd\’hui, ils sont surtout employés pour embellir les défilés militaires de la fête nationale. La Paramount paie les pilotes et l\’essence, explique l\’un des cadres de l\’entreprise. Ichikowitz a eu du mal à faire respecter les paiements au Gabon et au Congo-Brazzaville. C\’est une constante dans l\’industrie de l\’armement, où les relations acheteurs-fournisseurs peuvent être tendues.
Cette figure de l\’ombre, qui veut réintroduire l\’Union africaine dans le jeu libyen, croit pouvoir relancer le processus politique grâce à ses relations. Sa Fondation Brazzaville, notamment. Jean-Yves Ollivier est un homme difficile à trouver. Physiquement, il est toujours entre deux avions, deux capitales, deux continents et deux hôtels. Sa motivation sociale est également ambiguë, faisant de lui un homme d\’affaires, un médiateur, un collectionneur d\’art, un diplomate officieux, et même, selon certains, un espion. Son rôle central dans l\’abolition de l\’apartheid (en 1991) et la libération de Nelson Mandela est indéniable, et il a été salué par la plupart des acteurs majeurs de la crise des pays voisins sud-africains des années 1980, de Winnie Mandela au président congolais Denis Sassou Nguesso , avec qui il est devenu proche au fil du temps.
A travers sa Fondation Brazzaville, il s\’est forgé une solide réputation de grand négociateur à travers le continent, de l\’Ouganda à la RDC en passant par le Soudan. Jean-Yves Ollivier est également conscient qu\’il devra composer avec la Turquie et la Russie en 2019 et 2020, car ils sont apparus comme des acteurs importants de la situation. Il a des liens formels avec ces deux pays, y compris les Russes, et il aurait des entretiens de haut niveau avec la Turquie. Ces deux républiques pourraient bien contribuer à un accord de paix entre Libyens, mais la communauté internationale ne le reconnaîtra ni ne l\’acceptera. Cet accord n\’aura de légitimité que s\’il est mis en œuvre dans le cadre de l\’UA. Sur le plan diplomatique, Moscou tente de se présenter comme le principal soutien des autorités de l\’Est.
Au cours d\’une conversation téléphonique le lendemain du retrait de l\’ANL de plusieurs fronts autour de Tripoli, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue turc Mevlut Cavusoglu ont tous deux exprimé leur soutien à une trêve libyenne. La Russie pourra devenir le principal influenceur de la LNA grâce à sa position de fournisseur de services, tout en conservant son autorité politique pour traiter avec la Turquie. Elle ne pourrait rien accomplir si elle intervenait personnellement. La coopération russo-turque en Syrie pourrait alors être reproduite en Libye. Lorsque le maréchal a tenté de réclamer les pleins pouvoirs fin avril, Moscou a investi dans les divisions internes entre Khalifa Haftar et Aguila Saleh, le président de la Chambre des représentants à Benghazi, ce dernier proposant la reprise des négociations avec la refonte du pouvoir présidentiel. Sergueï Lavrov, contacté par téléphone par Aguila Saleh, semble s\’être rangé du côté du président de la Chambre des représentants, indiquant son soutien à son initiative fin avril.
Mauvaise gestion ou faillite au sein de Paramount ? Ichikowitz prévoit d\’utiliser les fonds des nouveaux contrats pour compenser les défauts de ceux qu\’il a déjà. En novembre 2015, Paramount a signé un contrat de 60 millions de dollars avec le gouvernement malien. Au total, une quarantaine de véhicules blindés sont attendus. Une avance est donnée par les autorités de Bamako. Le solde restant devrait être payé en plusieurs versements à chaque livraison. Le problème, c\’est qu\’au fil des années, le Mali attend toujours les blindés promis. Ibrahim Boubacar Keta (IBK) s\’entretient avec Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats arabes unis, et Cyril Ramaphosa ainsi en 2019, une dizaine d\’automobiles seront livrées. Rien ne s\’est passé depuis lors. Le Mali a versé 30 millions de dollars au total, mais n\’a reçu qu\’un cinquième de l\’équipement promis. L\’insécurité à Bamako, où le président IBK a été déposé en août 2020, n\’a pas arrangé les choses.
Le Togo a un problème un peu comparable. Ichikowitz a vendu des véhicules blindés aux forces armées pour la première fois en 2016 après avoir été introduit par Jean-Yves Ollivier. En 2019, un nouveau contrat pour le même type de véhicules blindés, Marauders, Mbombe 4s et Mavericks, a été signé. Encore une fois, les livraisons prennent beaucoup de temps. Officiellement, Paramount dit attendre du gouvernement togolais qu\’il respecte le calendrier convenu lors de la signature du contrat. D\’autres sources indiquent cependant que la société sud-africaine a accepté une livraison qu\’elle ne pouvait pas payer. Selon les Panama Papers, ces impairs ont considérablement terni la réputation de Paramount sur le marché de l\’armement. Plusieurs de ses proches partenaires ont quitté le groupe en fanfare, insatisfaits de sa gestion.
Début 2018, le seul constructeur sud-africain de véhicules blindés, Paramount Combat System, a été déclaré insolvable et contraint à la liquidation judiciaire. Dans l\’âme, c\’est un commerçant et il est né avec. Ivor est constamment à la recherche de nouvelles façons de gagner de l\’argent. Il ne se soucie pas de la marchandise ou des personnes impliquées, et il ne se soucie pas de savoir sur qui il pourrait marcher pour obtenir la meilleure affaire.
Un autre, très critique à l\’égard de la gestion financière de l\’entreprise, soutient qu\’Ichikowitz utilise l\’argent des nouveaux contrats pour couvrir les défauts de ceux sur lesquels il est déjà en retard. C’est la raison des fréquents retards de livraison. Le Trésor américain a été informé de transactions suspectes par la Barclays Bank en 2017. Les Panama Papers, qui documentaient des informations sur plus de 200 000 sociétés offshores impliquant le cabinet d\’avocats panaméen Mossack Fonseca, ont révélé l\’identité de l\’homme d\’affaires en 2015. Deux ans plus tard, La Barclays Bank, qui a traité environ 430 millions de dollars de transactions liées à Ichikowitz, a émis un avertissement au Financial Crimes Enforcement Network (FinCen) du département du Trésor américain concernant d\’éventuelles activités \”suspectes\”.
La banque britannique était particulièrement préoccupée par les sources de revenus d\’Ichikowitz et de ses entreprises, ainsi que par son implication présumée dans le paiement de pots-de-vin. Si Barclays pensait que la transaction était douteuse, ils étaient dans leur droit de la bloquer, et leur équipe de conformité l\’aurait fait, a déclaré Paramount. Une revue globale de 11,5 millions de documents menée par une centaine de journaux a mis au jour des avoirs dans des paradis fiscaux détenus par 140 politiciens ou personnalités. Un certain nombre de présidents africains sont également mentionnés, directement ou indirectement. La plus grande fuite de l\’histoire du journalisme vient de sortir, et c\’est à propos de la corruption, a déclaré Edward Snowden, le principal lanceur d\’alerte exposant les activités d\’espionnage américaines. Depuis le dimanche 3 avril, plus d\’une centaine de médias de 77 pays ont commencé à publier les conclusions d\’une enquête de neuf mois dans le cadre du Consortium international des journalistes d\’investigation (ICIJ). Les \”Panama Papers\”, comme leur nom l\’indique, rendent publiques les identités des clients de Mossack Fonseca. Mossack Fonseca est une société panaméenne spécialisée dans la constitution et la domiciliation d\’entreprises dans les paradis fiscaux.
Ces informations proviennent des archives de cette pratique juridique, qui couvre les années 1977 à 2015. Selon le consortium, plus de 214 000 sociétés offshores sont actives dans des opérations financières dans plus de 200 nations et territoires à travers le monde. Dans la plupart des pays du monde, l\’utilisation de sociétés offshore, qui sont des instruments d\’évasion fiscale préférentiels, est légale. Parmi les personnages identifiés dans les millions de documents figurent des amis du président russe Vladimir Poutine, qui auraient détourné jusqu\’à 2 milliards de dollars via des banques et des sociétés écrans. Salman bin Abdulaziz Al Saud, le roi d\’Arabie saoudite, le cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, le président des Émirats arabes unis et l\’émir d\’Abu Dhabi, le cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, l\’ancien émir du Qatar, le cheikh Hamad bin Khalifa al -Thani, et les cousins du président syrien Bashar Al-Assad sont également mentionnés.
Le monde du football, qui a déjà été touché ces derniers mois par de multiples polémiques impliquant des dirigeants de la Fifa, n\’est pas à l\’abri : quatre des 16 présidents de l\’organisation internationale ont fait appel à des firmes offshore créées par Mossack Fonseca. Les noms des vingt meilleurs joueurs, principalement de Barcelone, du Real Madrid et de Manchester United, sont également révélés dans les documents du cabinet d\’avocats. Lionel Messi, le multi-ballon d\’or, en fait partie. Seul Amad Ali al-Mirghani, l\’ancien président soudanais décédé en 2008, possédait des avoirs dans un paradis fiscal.
Cependant, des proches des présidents Africain sont également cités ; Clive Khulubuse Zuma, le neveu de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, Mamadie Touré, la quatrième épouse de l\’ancien président guinéen Lansana Conté (qui a déjà été largement cité dans une affaire de corruption minière à Simandou), Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi du Maroc , Alaa Moubarak, le fils aîné de l\’ancien président égyptien, mais aussi John Addo Kufuor, le fils aîné de l\’ancien ghanéen Enfin, Jean-Claude N\’Da Ametchi, un financier ivoirien qui fut autrefois proche du président Laurent Gbagbo et qui est aujourd\’hui proche de Charles Konan Banny, il a des actifs dans une société offshore et un compte monégasque. Jaynet Désirée Kabila Kyungu (députée et sœur jumelle de l’ancien président de la RDC Joseph Kabila), Abdeslam Bouchouareb (député et ministre algérien de l\’Industrie et des Mines), José Maria Botelho de Vasconcelos (ministre angolais du Pétrole), Kalpana Rawal (vice-président de la Cour suprême du Kenya), Bruno Jean-Richard Itoua (ancien ministre de l\’Énergie et de l\’Hydraulique et actuel ministre de la Recherche scientifique et de l\’Innovation technique du Congo il a été arrêté avec Karim Wade en avril 2013 et condamné à cinq ans de prison pour coopération à l\’enrichissement illégal.
© Eric Kuikende, LEO NJO LEO NEWS
