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RWANDA : PAUL KAGAME, SAUVEUR DE TUTSI QU\’IL OFFRAIT EN SACRIFICE

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Rwanda : Paul KAGAME, sauveur des Tutsis qu’il offrait en sacrifice.

Quand le génocide contre les Tutsis et les résistants Hutus a commencé à prendre de l’ampleur à Kigali en 1994, les FPR de Paul Kagame observé et facilité le carnage qui se jouait sous leurs yeux. Ils attendaient cueillir les fruits de leur stratégie et s’emparer en sauveur du pouvoir. Le FPR avait menacé la communauté internationale en lui demandant de ne pas intervenir alors que les rwandais se vidaient de leur sang. Si les soldats de forces des Nations unies intervenaient, l’armée de Kagame pouvait riposter et les forces de maintien de la paix pouvaient être considérées comme ennemies.

La stratégie du FPR imposée aux Nations unies n’a pas joué un rôle utile dans l’interruption des massacres à Kigali.

Kagame assoiffé de la guerre et empêcha qui que ce soit de découvrir les agissements de ses troupes.

Comprendre la conspiration politique à l’œuvre derrière les crimes du FPR est essentiel pour mettre à nu le rôle de ce dernier dans le meurtre de leur propre peuple dans le but de prendre le pouvoir. Paul Kagame et ses troupes ont alimenté le génocide rwandais en 1994, de manière à s’emparer du pouvoir et s’y maintenir plus longtemps. Ils ont potentialisé cette violence en infiltrant les Interahamwe à Kigali, à Butare et à Ruhengeri, et exhortait les jeunes Hutus et les milices de la jeunesse afin de semer la division, d’engendrer la haine raciale et de déchaîner la violence. Ces commandos-agiteurs ont encouragé la violence, assassiné des politiciens hutus et tués les Tutsis lors des barrages routiers comme le souligne « Judi Rever » dans son livre « Rwanda, l’Eloge du sang ».

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La politique de meurtre ethnique

Derrière les actes de Paul Kagame, il y avait un plan, une raison et une logique. Il lui était impossible d’accepter un quelconque accord de paix, par ce que les Interahamwe n’avaient encore commis aucun crime, alors que ses troupes si. A Byumba, son armée avait déjà commis des crimes. Si les accords d’Arusha avaient été mis en pratique, la région aurait été découverte et les crimes du FPR auraient été révelés au grand jour assez rapidement. Paul n’avait pas d’autres choix que de faire la guerre et chasser les Hutus du pays tout en les attribuant tous les crimes. Il a fallu l’histoire d’un génocide pour que le Rwanda entre dans la scène internationale.

Comment parler génocide, si on ne s’intéresse pas à la face cachée de ce conflit, à la fois invasion par les Tutsis Ougandais, guerre civile et massacres ethniques ?

Les mensonges pour faire les lobbies de l’ethnie tutsie, on peut regretter que l’ex-procureur Arbour du Tribunal International pour le Rwanda ait défendu la position contraire pendant autant d’années, s’acharnant à détruire le rapport de Michael Hourigan et de ses enquêteurs pour toutes les innocentes victimes hutues qui, malgré le mandat clair donné au Tribunal, n’ont eu droit à aucune forme de justice et ont été ainsi non seulement exterminées, mais effacées de l’histoire du génocide Rwandais.

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Le TPIR avait englouti plus de 2 milliards d’euros pour accuser 95 personnes et en condamner 61, toutes les Hutus. Ce tribunal avait limité son travail aux crimes commis par des Hutus. Il n’est retenu qu’une version, celle de Paul Kagame et du FPR. Le tribunal n’ait vu qu’un groupe de « personnes responsables » sans examiner aussi le « sort des vaincus et des disparus hutus, voire de certains Tutsis sacrifiés, innocentes victimes de l’armée d’invasion des Tutsis de l’Ouganda et du gouvernement du président rwandais, Paul Kagame.

Tous les aspects de cette histoire méritent d’être entendus. Si le Rwanda veut avoir une chance de guérir ses plaies, rien ne doit pas demeurer secret. Et le fait d’imposer une mémoire officielle « IBUKA » n’est pas simplement un « stratagème astucieux » pour mettre sous cloche l’existence d’une discrimination ethnique brutale. Plutôt, c’est également une manière de « légitimer » un mode de contrôle du jugement profondément « antinomique ou contraire » à tout dialogue inter rwandais orienté vers la « reconnaissance » et le « pardon ». Quel égocentrisme ethnique ! Et quel auto-protectionnisme ethnique au détriment des autres ethnies ! Une telle option égocentrique suscite d’emblée du côté des Hutus, des sentiments d’humiliation, et même plus tard, de vengeance. Tous ces maux montrent que la problématique rwandaise reste entière et croissante malgré ce que promettait l’« élite » dirigeante aux commandes depuis juillet 1994 lorsqu’il s’agissait de légitimer sa guerre. On peut remarquer le manque d’apaisement généralisé avec comme soubassement la peur et le mépris de l’autre qui alimentent le sentiment de repli sur soi et de répugnance interethnique.

Le mois d’avril communément appelé par les Rwandais comme étant le mois de lait, devrait réellement être le mois de lait et non de deuil ! Ce mois d’avril, du fait d’être toujours associé à l’horreur du génocide, constitue en lui-même depuis 1994 une épreuve qui se révèlera particulièrement éprouvante autour des années 2004. En effet, des crises traumatiques collectives bouleversantes se sont invitées sur l’espace des commémorations et elles ont fait réveiller des crises psycho-traumatiques dites en langue locale « IHAHAMUKA » enregistrées lors des commémorations du génocide des Tutsis.

« On assiste à une recrudescence de crises traumatiques (…)  Pendant les commémorations du génocide rwandais, il est en effet couramment observé des espèces de crises d’allure collective au cours desquelles plusieurs personnes se retrouvent plongées au même moment, à un même endroit, dans des expériences de réviviscence et des symptômes divers. Ces crises collectives sont appelées « IHAHAMUKA » par la population, « crise traumatique », « crise collective » ou « crise émotionnelle » par les professionnels ; et pourquoi pas crise nationale ? Elles inquiètent l’homme politique, les survivants, la communauté et provoquent une perte de sérénité et de gestion des crises chez les intervenants en santé mentale.

Cela ne saurait être la manière de réconcilier Tutsis et Hutus ni de leur offrir une compréhension commune de leur tragique histoire.

Analyse proposée par la Rédaction LNL News.

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