Home EUROPE GUERRE EN UKRAINE : LA RUSSIE S’ANNONCE COMME PREMIERE PUISSANCE MILITAIRE MONDIALE

GUERRE EN UKRAINE : LA RUSSIE S\’ANNONCE COMME PREMIERE PUISSANCE MILITAIRE MONDIALE

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Ukrainian forces have faced Russian attacks by land, air and sea (Emilio Morenatti/AP)

Guerre en Ukraine : La Russie s’annonce directement comme première puissance militaire mondiale.

Pour Kremlin, l’heure à sonner où les occidentaux devraient « céder leur place de supériorité à quelqu’un d’autre ». Les occidentaux et l’union européenne doivent considérer le roi du nord comme « l’exécuteur du jugement de Dieu ». Les sanctions américaines, les réactions internationales, les sanctions massives de l’union européenne et individuelles ainsi que les mesures de rétorsion contre la Russie sont comme « les aboies d’un chien enfermé dans sa cage ».

Aux côtés de la Chine, des pays arabes, de la Libye, de l’Ethiopie et beaucoup d’autres peuples, le président Poutine est averti et se tient prêt. Du point de vue armement et de la stratégie militaire, la Russie va se joindre à la Chine et tous les pays arabes et sera leur meneur de jeu pour s’opposer aux États-Unis et leurs alliés dont l’UE.

D’ailleurs, la Chine « Comprend mieux l’opération militaire spéciale » de la Russie en Ukraine. Après avoir insisté sur le respect du principe de la souveraineté, Pékin a changé de ton, insistant sur « l’histoire compliquée » de l’Ukraine avec la Russie et accuse les Etats-Unis d’avoir « jeté de l’huile sur le feu ». Si Pékin, à travers son ministre des affaires étrangères peut reconnaître et voire que la question ukrainienne a son propre histoire, unique et compliquée et comprendre les préoccupations de sécurité légitimes de la Russie, en diplomatie cela veut dire que la Chine soutient directement la cause russe en Ukraine et ailleurs.

Peut-on parler d’une correction de l’histoire et un rétablissement de l’équilibre de l’ordre international selon Bachar Al-Assad, le président syrien qui a salué l’invasion de l’Ukraine par la Russie ?

Le compte à rebours vient de commencer. Les Etats-Unis d’Amérique et les européens qui ne respectent pas la souveraineté et l’intégrité territoriale des autres pays partout dans le monde, Kremlin et Pékin défient ouvertement les occidentaux et souhaitent un « nouveau modèle démocratique mondiale » pour ce 21ème siècle. Une nouvelle ère qui assure la participation des citoyens au gouvernement de leur pays ; fini la domination, l’imposition, la dépendance et l’installation des gouvernements corrompus qui travaillent pour les colonisateurs. La Russie et la Chine veulent mettre en place un nouveau modèle de gouvernance, un modèle qui conteste directement celui de la soi-disant démocratie, qui est une « feuille de route d’installation des gouvernements artificiels dans plusieurs pays du monde.

Le danger n’est pas loin

Le fait que Vladimir Poutine vient de dominer l’ennemi avant le déclenchement des hostilités, les américains et leurs alliés doivent comprendre qu’au-delà du sort de l’Ukraine, eux aussi sont attaqués et leurs intérêts en Afrique. En Ukraine et en Afrique, la fin de la recréation démocratique va bientôt commencer. Si par mal ou bonne chance la crise ukrainienne continue, et que la Russie bénéficierait du soutien de la Chine, des pays arabes et autres pays africains fatigués du Néocolonialisme occidentale, la guerre risquerait d’être mondiale et longue. Mais, ce qui n’arrivera pas.

Et à ce niveau, si les pays Africains ne s’y préparent pas conséquemment, ils risquent de payer un grand prix. Les Américains ne permettront pas que leurs intérêts soient lésés sur le continent Africain, car pourvoyeur de taille dans la survie de leurs économies industrielles. Le pire pour l’Afrique dans cette affaire, serait l’attachement direct des pays africains à la Russie au détriment de la France, l’Allemagne, les Etats-Unis et l’UE. Et il est probable que la Kremlin et Pékin cherchent à brouiller ou fermer les vannes de pillages miniers de l’occident sur le continent Noir. Et c’est déjà heureusement prévisible avec sa présence au Mali et en Libye, ce qui traduit l’humiliation de la France et ses alliés en général.

Par Didier SANGARA pour LNL Actualités

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