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L\’équipe éditoriale de Leo Njo Leo News porte à votre connaissance la Revue mensuelle, qui a été compilée avec un résumé des faits marquants de l\’actualité rwandaise au cours du mois. Une revue de l\’actualité qui s’ouvre avec la mise jour de « Goma, Siège d’un Conseil pour le Rwanda » puis se termine par un regard sur « Paul Kagame, sauveur des Tutsis qu’il offrait en sacrifice ».

« Appel à mettre fin à la guerre dans la sous-région des Grands-Lacs Africain et plus particulier en République démocratique du Congo. Laissez de côté cette égoïsme ethnique et ce stratagème astucieux qui met sous cloche l’existence d’une discrimination ethnique brutale. Réconcilions-nous pour offrir une compréhension commune de notre histoire tragique et donnons-nous la chance de « guérir nos plaies » en s’opposant à l’instrumentalisation étrangère occidentale. Il vaut mieux être blessé par la vérité que d’être réconforté par les mensonges ».

« Dès leur arrivée en Afrique Centrale, les administrateurs territoriaux belges, de manière très politique, choisirent leurs interlocuteurs. Désireux de saper des groupes puissants et organisés, ils s’appuyèrent sur des groupes ethniques plus faibles ou minoritaires et segmentèrent en plusieurs fractions les groupes traditionnellement unis. Les blancs passaient alors des accords avec des responsables de moindre niveau, « choyés » et « décorés », que les indigènes appelaient par le nom des « chefs médaillés ». Ils devraient soumettre leurs ethnies à l’autorité des colons, puisqu’elle était la seule reconnue par le pouvoir blanc ».

« Quand le génocide contre les Tutsis et les résistants Hutus a commencé à prendre de l’ampleur à Kigali en 1994, les FPR de Paul Kagame observé et facilité le carnage qui se jouait sous leurs yeux. Ils attendaient cueillir les fruits de leur stratégie et s’emparer en sauveur du pouvoir. Le FPR avait menacé la communauté internationale en lui demandant de ne pas intervenir alors que les rwandais se vidaient de leur sang. Si les soldats de forces des Nations unies intervenaient, l’armée de Kagame pouvait riposter et les forces de maintien de la paix pouvaient être considérées comme ennemies ».

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