Johannesburg, Afrique du Sud – L’absence du chef de la diplomatie américaine Marco Rubio à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 jeudi à Johannesburg ne représente ni une « catastrophe » ni un « boycott », a estimé le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
L’absence du chef de la diplomatie américaine Marco Rubio à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 jeudi à Johannesburg ne représente ni une « catastrophe » ni un « boycott », a estimé le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
« L’absence du secrétaire d’État n’est pas une catastrophe, car les États-Unis sont toujours représentés ici », a jugé jeudi lors d’une conférence de presse le chef d’Etat à propos de Washington, présent seulement via sa chargée d’affaires à l’ambassade de Pretoria.
« Ils font partie du G20 et les discussions qui auront lieu ici sont des discussions dont ils feront partie intégrante. Ce n’est donc pas d’un boycott », a-t-il insisté au premier jour de cette rencontre devant s’étendre jusqu’à vendredi.
Marco Rubio a taxé Pretoria d’anti-américanisme en pleine brouille entre les deux pays, en raison notamment du traitement « injuste » des Afrikaners, descendants des premiers colons européens, selon le président des Etats-Unis Donald Trump, critique d’une loi sur l’expropriation promulguée en début d’année.
« Nous sommes déterminés à entretenir de bonnes relations avec les États-Unis », a assuré Cyril Ramaphosa.
« On peut ne pas être d’accord sur un certain nombre de sujets, mais dans un esprit diplomatique et de promotions de nos bonnes relations, on veut pouvoir échanger directement », a plaidé le président sud-africain.
Les désaccords ne manquent pas entre la Maison Blanche et le gouvernement sud-africain à l’initiative d’une plainte pour génocide à l’encontre d’Israël devant la Cour internationale de justice.
Le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a annoncé qu’il sécherait lui aussi une réunion des ministres des Finances du G20 prévue au Cap, mercredi et jeudi prochain « en raison d’obligations à Washington ».
© Agence France-Presse