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Leo Njo Leo News : Revue du mois de mars, Actualités Africaines.

Chaque fin du mois, la rédaction Leo Njo Leo met à votre disposition, la Revue mensuelle qui renferme les informations qui ont bousculé les ficelles de l’actualité africaines le mois. Cette revue s\’ouvre sur la question actuelle et critique de la démocratie occidentale en Afrique : « utiliser une carte électorale comme voie d\’installation de gouvernements non élus et de gouvernements corrompus sur le continent africain » et se termine par la mise à jour sur « la démocratie consensuelle : une nouvelle dynamique pour les Africains ».  

« Selon nos analyses, on peut retenir que la « démocratie occidentale » est une feuille de route stratégique pour l’installation des « gouvernements artificiels et corrompus » en Afrique. La soi-disant démocratie implantée en Afrique est devenue une « arme redoutable » que les occidentaux utilisent pour placer leurs « pions » à la tête des pays africains. Une feuille de route « mitigée » imposer aux pays africains au cours de ces dernières décennies ».

« Didier Amani SANGARA montre que la décision prise par le gouvernement malien de « divorcer » avec ses partenaires traditionnels et « s’attacher » à la Russie, est un « signal fort des africains à leurs colonisateurs ». Les autres pays africains devraient saisir cette opportunité pour chercher de « nouveaux partenaires incontournables » au lieu de sanctionner ou s’opposer à leur frère malien ».

« Le fleuve Congo et ses affluents sont un château d’eau convoité. Les autorités Congolaises doivent donc y veiller jalousement et œuvrer pour le bien commun. Le président Félix TSHILOMBO à la tête du pays, a le devoir de mettre fin au projet « Transaqua », un projet titanesque, basé sur la construction d’un canal de 2600 km, qui partirait de la République démocratique du Congo et passerait pour le Centrafrique pour alimenter le bassin du Lac Tchad, en voie d’assèchement qui fait son retour depuis les années 80 ».

« L’Afrique ne peut pas continuer à s’endetter sans avoir de quoi rembourser. Sa génération n’est pas responsable de la dette, au contraire les colons et la communauté internationale doivent beaucoup plus aux Africains au-delà de n’importe quelle richesse de ce monde. C’est-à-dire la dette de sang. Le sang du peuple Africain qui a été versé et qui continue d’être versé. Avec l’aide ou la dette, les colonisateurs se sont transformés en assistants techniques et ce sont eux qui proposent des sources de financement sur toute l’étendue de l’Afrique. Ces bailleurs de fonds sont devenus des conseillers et sont recommandés par les anciens colonisateurs ».

« L’idée préconisée par Kwame Nkrumah était la réalisation de l’unité africaine par la formation des Etats-Unis d’Afrique, une Afrique continentale. Son idée a donné lieu à de nombreux débats, qui ont malheureusement abouti à la création d’un « avorton », OUA, qui n’a eu pour ambition à l’unité Africaine que de se soumettre à la continuité de la colonisation en Afrique ».

« Nous trouvons un large soutien pour une forme de « démocratie consensuelle », qui combine un engagement fort envers la responsabilité et les libertés politiques avec un souci d’unité et de stabilité. La satisfaction à l’égard de la façon dont la démocratie occidentale fonctionne est mitigée. Malgré la mobilisation du peuple votant, le peuple africain n’a pas confiance dans la qualité de l’organisation des élections sur le continent Africain. Les élections ne sont libres, justes et crédibles. Les peuples africains considèrent toujours que la lutte démocratique occidentale est une « continuité de la dictature dans leurs pays sous une autre forme » ».

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