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An image grab taken from Hezbollah’s Al-Manar TV shows the group’s deputy chief Naim Qassem delivering a speech from an undisclosed location on October 15, 2024. – Qassem warned Israelis that the only solution to the current war is a ceasefire, saying the Iran-backed group would not be defeated. (Photo by AFP)

Résumé

Le conflit entre Israël et le Hezbollah continue de s’intensifier, avec des frappes aériennes frappant des zones stratégiques au Liban et dans la bande de Gaza. Les pertes humaines s’accumulent alors que la communauté internationale tente de mettre la pression sur Israël pour améliorer l’accès humanitaire à Gaza. Des manifestations pro-palestiniennes se multiplient à travers le monde, dénonçant les violences et appelant à un cessez-le-feu immédiat.


BEYROUTH — Les frappes israéliennes se sont intensifiées dans le sud du Liban et la bande de Gaza, provoquant des pertes humaines considérables. Au moins 50 Palestiniens ont été tués dans les dernières frappes à Gaza, tandis que des bombardements dans la ville de Qana, au sud du Liban, ont fait au moins 10 victimes.

Dans la nuit de mardi à mercredi, une frappe a touché le secteur chiite de Haret Hreik, dans le sud de Beyrouth, quelques minutes après que l’armée israélienne a émis un ordre d’évacuation pour cette zone. Selon des images retransmises en direct par AFPTV, l’armée israélienne avait averti dans un communiqué que des actions militaires contre des installations et intérêts liés au Hezbollah étaient imminentes. “Vous vous trouvez près d’installations et d’intérêts liés au Hezbollah, contre lesquels l’armée israélienne va agir dans un avenir proche”, pouvait-on lire dans ce communiqué.

Pendant ce temps, au sud du Liban, les frappes ont visé des infrastructures critiques et des centres de santé, compliquant les opérations de secours. L’armée israélienne a continué de bombarder le Liban, marquant une escalade significative dans le conflit qui oppose Israël au Hezbollah.

Réponse internationale et manifestations

Les manifestations pro-palestiniennes se sont multipliées dans plusieurs villes du monde, dénonçant les actions militaires israéliennes. À Paris, des milliers de manifestants se sont rassemblés à la Place de la République pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Marine Tondelier, cheffe du parti écologiste, a dénoncé l’inaction des dirigeants mondiaux face aux violences. Des manifestations similaires ont eu lieu à Istanbul, Sydney et Tunis.

Tensions diplomatiques

Sur le plan diplomatique, les États-Unis ont envoyé une lettre à Israël, l’exhortant à améliorer la situation humanitaire à Gaza. Washington a menacé de réévaluer l’aide militaire si aucune amélioration n’était constatée dans les 30 jours. Malgré ces avertissements, Israël continue de bénéficier du soutien militaire américain, notamment avec le déploiement du système de défense antimissile THAAD.

La France a également intensifié ses critiques. Le président Emmanuel Macron a appelé à un cessez-le-feu immédiat, ce qui a provoqué une vive réaction du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a rejeté l’idée, affirmant que les opérations militaires se poursuivraient jusqu’à ce que le Hezbollah ne constitue plus une menace.

Impact régional

Les frappes israéliennes ont causé la mort de 41 civils au Liban, et les agences humanitaires peinent à accéder aux zones touchées. Plus d’un million de Libanais ont été déplacés, et environ 25 % du pays se trouve sous des ordres d’évacuation. L’ONU, en collaboration avec des ONG locales, tente de fournir une aide aux populations déplacées, mais l’accès aux zones de conflit reste limité en raison des bombardements continus.

© 2024 – O Bulamba / ADR

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