Goma, la ville touristique de la province du Nord-Kivu est le siège du Conseil de la guerre pour le Rwanda. Dans un contexte où les Congolais ne voulaient plus vivre MINEMBWE 2 dans le Nyiragongo, ils ont rejeté le don de Paul KAGAME de 30 millions de dollars destinés à la construction d’un village moderne aux alentours de la ville de Goma. Le député national Jean-Baptiste MUHINDO KASEKWA, élu de Goma avait déploré le fait que dans le projet du budget 2022 présenté à l’Assemblée nationale, le gouvernement congolais n’ait rien prévu pour ces sinistres du volcan Nyiragongo.
Faire approuver le projet par le pape François
La visite du Souverain Pontife prévue la semaine une du mois de juillet 2022 à Goma, faciliterait la construction d’un village moderne dans le Nyiragongo comme souhaité par le régime de Kigali. Selon une source de l’église catholique romaine à Kinshasa, les préparatifs pour la célébration de la messe du saint Pierre à l’occasion de « réunir les efforts pour que cette région congolaise, en proie à la violence depuis plus de 25 ans, retrouve la paix » ; s’effectuent dans le Nyiragongo.
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Avec tous les espaces dont dispose le diocèse de Goma sans compter le stade de l’Unité et Afia, le terrain de l’hôtel IHUSI à KITUKU où les activités du Festival Amani se sont déroulées dans le cadre de la paix dans la région des Grands Lacs Africains du 04 au 06 février 2022 ; le choix du site de cette célébration de pape François, à l’endroit où l’Ambassadeur d’Italie en RD Congo a été tué dans une embuscade parait « révélateur ». Luca Attanasio, son chauffeur et son garde du corps ont été tué par des tirs contre un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) près de Goma, à la lisière du parc national de Virunga en date du 22 février 2021. Une attaque qualifiée de terroriste par le président Congolais, Félix Antoine TSHILOMBO. Cet endroit est connu pour être un « sanctuaire des groupes armés » dont les rebelles rwandais du FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), les milices Maï-Maï ou encore les bandes criminelles qui vivent des enlèvements.
Cette zone de théâtre des groupes armés située à 25 kilomètres au Nord-est de Goma dans la province du Nord-Kivu donne une vue d’ensemble sur la ville de Gisenyi et ses environs. Après le passage et la célébration de la messe de pape François, cette zone sera déclarée comme zone « historique » et « sacrée ». De ce fait, une urgence s’annonce pour la construction d’un monument historique, une paroisse, une école, hôpital, maison de passage et un village moderne. Bref, la mise en œuvre du projet rwandais à travers l’église catholique, un projet rejeté par le peuple congolais.
Pourquoi cette stratégie ?
Passer par l\’église permet une acceptation facile et évite les débuts de soupçons. En 2016-2019, Caritas-Développement Goma a exécuté un projet intitulé \” Appui au retour des réfugiés et des déplacés par le biais de la sécurisation des terres dans le diocèse de Goma, financé par l’Union européenne ». Un projet proposé, a préparé un retour favorable pour les réfugiés congolais vivant au Rwanda, dans leur pays d\’origine et sur les terres qu\’ils possédaient autrefois mais qui étaient maintenant occupées par des tiers. Avec l’Université de Milan, partenaire du projet, trois missions ont été effectuées avec les professeurs Guido Sali, Georgio Provolo et Pietro de Marinis, dans la zone du projet.
L\’ONG « Héritiers de la terre », partenaire de Caritas Goma et l\’un des porteurs du projet qui a mené des études dans les camps de réfugiés et les camps des déplacés au Rwanda a attiré davantage l\’attention sur les réfugiés tutsis congolais vivant au Rwanda.
Ainsi, les données sur la situation foncière et sur les terres des réfugiés tutsis, ainsi que les terrains en conflit, ont été recueillies par les prêtres, les animateurs paroissiaux et les responsables laïcs sur toute l’étendue du diocèse de Goma.
Les partenaires impliqués dans le projet ont été formés dont : (1) 530 autorités coutumières de base (Bami, Chefs de groupements et des villages ou localités) ; (2) 4 administrateurs de territoire et 8 administrateurs de territoire assistants ; (3) 60 responsables des Forces Armées de la RDC, de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et de la Police Nationale Congolaise (PNC) ; (4) 141 agents cadastres locaux et provinciaux sur l’utilisation des outils de mesurage et de numérisation des terres et (5) 131 animateurs des agents de la Commission Diocésaines Justice et Paix sur les méthodes alternatives de gestion pacifique des conflits : arbitrage, médiation, conciliation…
Les séances de sensibilisations que le projet prévoyait ont permis aux communautés de penser à leur propre bien-être et de cohabiter pacifiquement. Ceux qui étaient partis, reviennent pour récupérer leurs terres, déclaré Gabriel Habimana, Coordinateur du projet au sein de la Caritas Goma.
996 concessions ont été enregistrées dont 404 grandes concessions enregistrées avec titres et 198 moyennes concessions avec actes de vente ;
394 petites concessions sans titres ni actes ont été également enregistrées ;
156 actes ont été délivrés par les autorités coutumières dont 140 à Katoyi et 16 actes à Kalehe.
Cela a été approuvé par le président de l\’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, ainsi que par la majorité de la législature provinciale. Les chefs de l\’usurpation et l\’Église catholique romaine ont facilité ce projet aux dépens des personnes inscrites sur les limites ecclésiastiques et administratives du diocèse de Goma.
En cours de tracé du diocèse de Goma
Le diocèse de Goma constitué par deux zones Tutsis arrachées aux zones ci-après : (1) la zone de Rutshuru (la partie nord-ouest de Mweso et de la Bulindi ; (2) la zone de Masisi (la partie nord de sorte à englober Bibwe, Mokoto ; la zone de Walikale (Ihula et Pinga) ; la zone de Lubero (la partie de Kanyabayonga et le Kayina) ; (3) la zone de Kalehe et celle de Masisi (partie sud et Ufamando) ; continue de travailler pour le Rwanda dans ce complot de la balkanisation du Congo. On peut voir au sein du diocèse de Goma, un environnement politique malsain (une politique d’identité toxique sans fin et un ordre imposé par le régime de Kigali). Des convoitises qui se définissent par les désirs d’avoir ou d’amasser plus, les soucis d’élargir le territoire pour certains et de gagner d’autres territoires pour les autres (Rwanda).
Dans le diocèse de Goma ainsi qu’ailleurs, les évêques, certains prêtres et animateurs qui voyaient leurs frères se faire tuer ont été éloignés ou expulsés, et d’autres ont été fusillés afin qu\’ils n\’aient aucune influence sur eux. Le courant dominant de la masse catholique. Et tout ceci trouve une base solide dans l’église à cause de la naïveté populaire des fidèles catholiques complices de leur sort.
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Au milieu des événements en cours dans l’Est du pays de la République démocratique du Congo, la recrudescence des attaques armées du M23 et les préparatifs de la visite du Souverain Pontife se sont produits en même temps. Du point de vue du Rwanda, les revendications du groupe rebelle M23 justifient l’utilisation de leurs forces armées dans les deux zones tutsies pour accueillir le retour et l’intégration des réfugiés congolais qui vivent au Rwanda dans leurs terres sécurisées entre 2016 et 2019 par le diocèse de Goma.
Quant au diocèse de Goma, il faut s\’attendre à assister à la messe papale dans le Nyiragongo, un site historique qui aiderait au lancement du célèbre fameux projet rwandais. Et cette affectation de Fonds par les bailleurs douteux à la Caritas Goma (diocèse de Goma) pour exécuter certains projets de développement dans les deux colonies tutsies encore contrôlées par le Rwanda, prouve qu\’un processus de balkanisation a déjà eu lieu au sein de l\’Église catholique romaine.
Maintenant, il ne fait aucun doute que le diocèse de Goma appartient au Rwanda. Les fidèles catholiques de Goma sont conscients de ce fait.
© Rédaction Leo Njo Leo News