Union Africaine : Une forme de la continuité de la colonisation de l’Afrique.
L’idée préconisée par Kwame Nkrumah était la réalisation de l’unité africaine par la formation des Etats-Unis d’Afrique, une Afrique continentale. Son idée a donné lieu à de nombreux débats, qui ont malheureusement abouti à la création d’un « avorton », OUA, qui n’a eu pour ambition à l’unité Africaine que de se soumettre à la continuité de la colonisation en Afrique.
L’Union Africaine ne respecte pas Les Etats en droit de solliciter son intervention pour restaurer la paix et la sécurité, conformément à l’Article 4 (j) de l’Acte constitutif, aux fins de « contribuer à la création des conditions favorables », et de rechercher des « solutions durables au problème des déplacements internes ». Elle est inconsciente de la « gravité de la situation des personnes déplacées qui constituent une source d’instabilité et des tensions continuelles » pour les Etats africains. Tout en reconnaissant la complicité d’une grande partie des politiciens africains dans le « partage et le saccage » de leur continent, et dans les guerres qui les divisent.
Les maux de l’Afrique trouvent leur cause dans le « chef de l’homme africain » que dans un système de domination économique et idéologique assuré par les institutions internationales tels que l’ONU, la Banque mondiale ou le FMI. « L’Afrique martyr du compromis des Africains eux-mêmes, des discordes, d’une civilisation imposée à coup de canon, de la démocratie mal adaptée ou de la politique de la période coloniale ». Pratiquement toutes les ressources naturelles sans parler du commerce, de la banque, de la construction, … sont « tombées et restées dans les mains des étrangers » cherchant à enrichir les capitalistes de leurs pays qui sont soucieux de freiner l’initiative économique locale africaine.
L’Afrique, personne ne veut son décollage
La devise de l’impérialisme néocolonial est par conséquent : « diviser pour régner ». Pour Proudhon, « divise et tu règneras, divise, et tu deviendras riche ; divise, et tu tromperas les hommes, et tu éblouiras leur raison, et tu te moqueras de la justice ». L’Afrique divisée au profit des ennemis, ou des faux amis de l’Afrique. Et comme le disait Lumumba, les divisions sont alimentées par les puissances coloniales et constituent un « suicide » pour l’Afrique. Les manœuvres possibles de ceux qui profitent de rivalités politiques pour opposer les africains, consistent à retarder ainsi « l’indépendance de l’Afrique ». L’Afrique dirigée par des héros « porteurs des valeurs de la civilisation et de l’histoire », pousse l’homme africain de nier ses origines que personne ne peut espérer ressusciter. L’expérience a démontré que même l’opposition créée au nom de la démocratie, n’est pas souvent inspirée par le souci du bien-être général, plutôt un unique mobile des intérêts personnels et de la recherche de la gloire.
Prendre conscience de l’âge d’or : sauvegarde de l’identité africaine
L’homme africain doit reprendre ce qui lui appartenait et produire en lui-même son « devenir et sa propre réflexion ». La sauvegarde de l’identité africaine est le parcours des médiations, provient d’une unité structurée qui s’engendre elle-même et qui comble en soi le vide, afin d’être présent avec force. Tout en assumant alors la coresponsabilité des politiciens africains dans la « division du continent et dans les guerres qui en retardent le développement », il est important et urgent d’insister sur la nécessité de « ressasser le passé » africain, c’est-à-dire qu’on doit apprendre et transmettre la leçon que nous ont donné les hommes politiques les plus vaillants du continent noir.
La leçon donnée consiste à la formation ou à la « création des Etats-Unis d’Afrique », comme les treize Etats américains avaient été à la base de la « fédération américaine », de l’unité américaine. La formation des Etats-Unis d’Afrique donnera à l’Afrique entière l’assurance de mettre fin à la « continuité de la colonisation en Afrique », fin sur le « saccage des ressources naturelles africaines », fin à la « dette du sang du peuple africain », fin à l’ « agression des pays africains contre leurs frères africains ».
Les Africains de devront plus continuer à mener, dans leurs pays, dans leurs régions, dans leur continent Africain, une politique sur la base de l’aide de l’occident et de l’union. « Cela n’a pas marché, ne marche pas et ne marchera pas non plus ! » Au stade où nous sommes, nous devrions être capables de financer nous-mêmes nos besoins de base. Et cette énergie-là, nous l’aurons ici sur notre continent Africain, si nous implémentons de nouvelles systèmes politiques qui montrent à ces jeunes qu’ils sont l’espoir et qu’il y a des opportunités ici en Afrique.
Voilà donc le devenir de l’Afrique de Lumumba, Nkrumah, Sankara, Kadafi et Magufuli. Le panafricanisme africain. L’Afrique souveraine avec une « armée africaine, une monnaie unique africaine, une langue africaine, un marché commun africain, un visa africain, la constitution africaine et la démocratie consensuelle à l’Africaine ». L’Unification de la profondeur de l’Afrique, qui se rallie entre les pays frères africains, sera très puissante dont les « retombés de sa prospérité profiteront de façon judicieuse à l’union européenne, à l’occident et au Moyen-Orient ».
Où appartenez-vous ?
Etes-vous des idiots, de membres de la tribu ou des citoyens ?
Réfléchissez à votre pays et à l’Afrique en général avant de répondre. Si vous ne comprenez pas votre rôle dans la société, vous ne pourrez jamais apporter de contribution significative.
Des études montrent que seulement « 10% des Africains » sont des « Citoyens ». Les 90% restants sont soit des membres de la tribu, soit des idiots. Lorsque les Grecs ont utilisé le mot « Idiot », ils ne l’ont pas utilisé comme un mot de malédiction. Les idiots sont des gens qui s’en moquent. S’ils sont au gouvernement, ils voleront. Selon les Grecs, certaines sociétés ont plus d’idiots que de « membre de tribus » et de citoyens.
Le prochain groupe de personnes sont des « membres de la tribu », ce sont des gens qui regardent tout du point de vue de leur tribu. Ce sont des gens qui ne croient en vous que si vous faites partie de leur tribu. Cela peut être terrible d’avoir un membre de la tribu comme chef, il aliénera le reste. Un grand pourcentage d’Africains sont des membres de la tribu, car ils voient et ne font confiance qu’aux membres de leur tribu.
Le dernier groupe est constitué de « citoyens ». Ce sont des gens qui aiment faire les choses correctement. Au gouvernement, ils ne volent pas. Ils sont compatissants et se donnent aux autres pour promouvoir leur bien-être. Les citoyens promeuvent souvent des projets qui profitent à tous. Les choses s’effondrent si vous élisez un « idiot » ou un membre de la « tribu » pour vous diriger s’il n’a pas été réformé.
© Rédaction Leo Njo Leo News