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La Démocratie Consensuelle, un pari pour les Africains.

Il est devenu courant d’admettre que les gouvernements Africains ne sont pas si attachés à la démocratie. Certains leaders politiques africains se soucient plus de développement que la démocratie et les électeurs en particulier, ne comprennent pas vraiment le sens de la démocratie. Ils préfèrent un « homme fort » à la tête du pays qui peut faire avancer les choses en veillant à la sécurité territoriale de leur pays.

Y a-t-il un soutien à la démocratie en Afrique ?

Selon nos analyses, on peut retenir que la « démocratie occidentale » est une feuille de route stratégique pour l’installation des « gouvernements artificiels et corrompus » en Afrique. La soi-disant démocratie implantée en Afrique est devenue une « arme redoutable » que les occidentaux utilisent pour placer leurs « pions » à la tête des pays africains. Une feuille de route « mitigée » imposer aux pays africains au cours de ces dernières décennies.

Lire aussi: Démocratie une feuille de route stratégique pour l\’installation des gouvernements artificiels et corrompus en Afrique

Nous trouvons un large soutien pour une forme de « démocratie consensuelle », qui combine un engagement fort envers la responsabilité et les libertés politiques avec un souci d’unité et de stabilité. La satisfaction à l’égard de la façon dont la démocratie occidentale fonctionne est mitigée. Malgré la mobilisation du peuple votant, le peuple africain n’a pas confiance dans la qualité de l’organisation des élections sur le continent Africain. Les élections ne sont libres, justes et crédibles. Les peuples africains considèrent toujours que la lutte démocratique occidentale est une « continuité de la dictature dans leurs pays sous une autre forme ».

Quel type de démocratie les Africains veulent-ils sur leur continent ?

Il est donc temps de se demander quel type de démocratie les peuples Africains veulent sur leur continent. Nous soutenons qu’il existe une demande généralisée pour une forme de « démocratie consensuelle », dans laquelle le « désir d’élections et de freins et contrepoids » sur ceux au pouvoir va de pair avec le souci de maintenir l’unité nationale. Le fait de « contrôler l\’administration du processus électoral confère un pouvoir tel qu\’il est dangereux de le laisser incontrôlé ». L\’abus de pouvoir peut parfois être délibéré. Les gouvernements et les législateurs en exercice peuvent sciemment viser à infléchir les règles électorales à leur propre avantage. Les administrateurs électoraux responsables devant eux peuvent trouver qu\’il est difficile de maintenir leur neutralité. De plus, même si ceux qui sont au pouvoir ne manipulent pas les règles intentionnellement, ils seront tentés de le faire inconsciemment.

Un moyen de tenir en échec les tentations des gouvernements et des majorités législatives est d\’investir de l\’ « autorité sur l\’administration électorale des fonctionnaires qui sont connus comme étant politiquement neutres ». Une autre méthode consiste à s\’assurer que la « structure du pouvoir soit soumise à vérification et à la critique ».

La démocratie consensuelle a quatre caractéristiques principales :

  • Élections multipartites : Nous montrons que la grande majorité des Africains soutiennent la sélection de leur gouvernement par le biais d\’élections multipartites. « Nous devons choisir nos dirigeants dans ce pays par le biais d\’élections régulières, ouvertes et honnêtes ».
  • Responsabilité politique : La constitution devrait limiter le président à un maximum de deux mandats.
  • Dissertation politique ou libertés civiles et droits politiques : L’un des principes fondateurs de la démocratie serait donc l’argumentation, entendu comme l’idéal de la communication dans une perspective de citoyenneté. Il n’y aurait ainsi pas de citoyenneté possible sans pratique argumentative. La pratique du débat argumenté, confrontation des idées contradictoires, se signale comme une contribution pédagogique à l’expression de la démocratie. Le plus grand potentiel de valeur n’est pas du leadership d’une personne, mais bien plutôt dans notre habileté à transformer les leaders en puissance, en leaders réussis. En formant un petit groupe de leaders, vous pouvez avoir plus d’influence que si vous aviez dirigé une armée d’adeptes.
  • Politique consensuelle : Un ferme soutien aux droits, aux élections et à la responsabilité va de pair avec le souci d\’empêcher une liberté et une concurrence « excessives », de peur qu\’elles ne conduisent à la désunion et à l\’instabilité. De nombreux citoyens s\’inquiètent de la violence autour des élections ; ils veulent que les partis mettent de côté leurs différences et travaillent pour le bien commun. La plupart des répondants étaient donc opposés à l\’utilisation des manifestations de rue pour régler les différends, même s\’ils sympathisaient souvent avec les objectifs des manifestants.

Lire aussi: RDC : pourquoi voter si les élections sont nulles?

En soutenant la démocratie consensuelle sur le continent Africain, les dirigeants africains seront obligés de chercher de « nouveaux partenaires incontournables » et ont le devoir de songer directement à l’organisation interne de chaque pays africain. La nécessité de s’ « émanciper de la démocratie occidentale » se trouve dans un « leadership engagé aux réformes cruciales » pour un avenir meilleur pour le peuple africain.

Pourquoi les désirs des citoyens africains sont-ils souvent réduits en silence ?

L’objectif principal de l’occident, c’est d’avoir une Afrique sans les Africains. « Il ne saurait être question de laisser l’Afrique s’industrialiser ». Les colons ne se laisseront plus surprendre une deuxième fois. L’Asie lui oppose une sérieuse concurrence aujourd’hui, parce que l’occident avait été distrait face à son développement.

Pourquoi laisser l’Afrique voler sur ses propres ailes ? Ils suffisent seulement que les Etats Africains s’unissent et créent sur le continent noir les Etats-Unis d’Afrique, avec une monnaie unique, une armée africaine, je vous donne ma parole que l’Europe immigrera vers l’Afrique. Nicolas Sarkozy disait que la « France ne peut pas permettre à ses anciennes colonies de créer leur propre monnaie pour avoir le contrôle total sur leur banque centrale ». Si cela arrivé, ça serait une catastrophe pour l’économie mondiale et changerait le statut des Blancs. Les occidentaux chercheront toujours à « contrôler votre mental ».

« Evitez les conflits internes, car ils vous détournent de l’essentiel. Et de loin ou proche, l’ennemi de l’Afrique vous observe et arrive pendant que vous êtes dans des luttes d’ego ».

Didier Amani SANGARA pour Leo Njo Leo News.

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