RDC : Le Projet Transaqua, un danger pour la nation Congolaise.
Le fleuve Congo et ses affluents sont un château d’eau convoité. Les autorités Congolaises doivent donc y veiller jalousement et œuvrer pour le bien commun. Le président Félix TSHILOMBO à la tête du pays, a le devoir de mettre fin au projet « Transaqua », un projet titanesque, basé sur la construction d’un canal de 2600 km, qui partirait de la République démocratique du Congo et passerait pour le Centrafrique pour alimenter le bassin du Lac Tchad, en voie d’assèchement qui fait son retour depuis les années 80. A ce projet s’ajoute aussi celui du fleuve Nil qui veut agrandir son bassin en se servant des eaux du fleuve Congo. Un danger pour la nation Congolaise.
L\’ORIGINE DE CE FAMEUX PROJECT
Au début des années 80, la société italienne « Bonifica » avance l’idée d’un remplissage du Lac Tchad par transfert des eaux du bassin du Congo vers le fleuve Oubangui jusqu’au Chari. Un projet pharaonique évalué à plusieurs milliards de dollars. Pour les autorités tchadiennes, ce transfert interbassins n’est pas une option mais une nécessité parce que le pays est confronté à la possibilité d’une disparition du lac Tchad. Pour Idriss Deby, paix à son âme, ce serait catastrophique pour tout le continent africain. En 2016, il avait déclaré qu’ils prendront les eaux du fleuve Congo, de gré ou de force, ce qui est une déclaration de guerre contre la RDC.
COMPLOT INTERNATIONAL
Croyant que le projet « Transaqua » a été enterré, voilà, il refait surface. Et plusieurs pays africains, dont le Cameroun, le Nigéria, le Niger, l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie, la Libye, le Djibouti, le Tchad et aussi les milieux d’hommes d’affaires internationales tiennent des réunions et discutent des eaux du bassin du Congo, une richesse à partager, mais sans que la RDC, principal pays concerné, ne soit convié. Comme en 1885, où l’Europe s’est partagé l’Afrique, de même aujourd’hui on parle des projets aux allures sans les Congolais. Et ce qui est grave encore, est de voir que plusieurs leaders africains sont dans ce complot international contre la RDC, leur frère.
On peut dire finalement que l’ennemi de l’Afrique, c’est l’Africain lui-même.
La vie d’un Congolais n’a pas de valeur aux yeux du monde. Assez !
Et le pure dans tout ça, est qu’aucune autorité congolaise ne pipe mot. Aucune réaction. Motus et bouche cousue et pourtant la nation est en danger.
CETTE QUESTION DEVIENT UNE PRIORITE POUR FATSHI AVANT LA FIN DE SON MANDAT
Avez-vous imaginé les conséquences environnementales et économico-politiques à long terme vis-à-vis des Congolais ? Evaluez-vous les enjeux cachés, les dangers sous-estimés de ces projets funestes ? Renflouer le lit du lac Tchad et agrandir le bassin du fleuve Nil par des eaux de fleuve Congo n’est pas dans l’intérêt de la RDC et des Congolais ; plutôt, il représente un danger pour la République, voire une atteinte à la souveraineté du pays.
Le Congo a besoin de toute la force des eaux du fleuve pour n’est pas compromettre son plus grand projet Inga qui constitue la principale d’électricité. La RDC doit veiller à la durabilité du barrage d’Inga destiné à fournir de l’électricité à la moitié du continent. Il s’avère nécessaire que le président Tshisekedi réunit les présidents de ces pays complices concernés par ces projets pour trouver une solution.
Pour attirer les investisseurs, les bailleurs des fonds, et ainsi relancer son économie dans l’espoir de conjurer la menace terroriste, le Tchad n’a pas droit de se servir de prétexte d’assèchement du lac Tchad. De même, les initiateurs et investisseurs des projets « Transaqua » doivent chercher à résoudre le problème Tchadien par le transfert des eaux de la mer méditerranéen en passant par la Libye ou l’Egypte. Les autres personnes qui se sont penchées sur le problème, ont trouvé que la bonne réponse consistée à la mise en œuvre d’un projet de désensablement du fleuve Chari-Logone et du lac Tchad lui-même afin de permettre et faciliter le transfert des eaux de pluie du sud du Tchad et la Centrafrique vers le lac Tchad.
Compte tenu de la désertification accélérée, le vent du nord apporte une grande quantité des sables dans le lac Tchad. Le bassin du lac est pris en tenaille entre dépôt des sédiments venant du sud et le sable du nord. D’où, son ensablement, et son enterrement graduel au fil du temps.
© Rédaction LNL News